avril 2015 (6)


dimanche 19 avril 2015

Si loin, si près. 8, de Viviane Youx



  À cette heure de grande affluence, le bruit ne cesse dans le restaurant désormais bondé que pour de brefs instants ; les conversations reprennent aussitôt, moins feutrées à mesure que la température monte et que les cafés sont servis. Au milieu de ce point d'orgue qui, dans la cacophonie  […]


mercredi 15 avril 2015

L'escalier, de Aline Henry



  Yvette : J'aurais dû lui dire qu'il n'avait qu'à … Rolande : Tu sais comment ils sont, ils se croivent tout permis ! Yvette : Et c'est pas la première fois, mais je ne l'avais jamais pris sur le vif... Rolande : Moi, l'autre jour, il y en a un qui... Yvette : La vache ! Et qu'est-ce que t'as fait  […]


Leyla, de Renée-Claude Barret



« J’aime bien les couchers de soleil… »  Moi, je ne les aime pas ! Je les déteste parce qu’après, tout de suite après, la nuit tombe. Justement, là, elle est en train de tomber. Je ne peux rien faire pour l’en empêcher. Rien faire pour arrêter le temps. Quand on va sortir, il fera nuit, ou presque.  […]


lundi 13 avril 2015

3- La liberté, belle mais chère, de Dominique Guerville



   En remontant sur Paris, je n’avais pas grand-chose en poche, juste l’argent que je m’étais fait en allant travailler trois après midi par semaine à l’atelier. Pour préserver ce pactole, je n’avais pas cantiné au cours de ces cinq années, juste ce qu’il fallait pour me maintenir propre et j’avais  […]


mercredi 8 avril 2015

Les yeux dans les mots, de Alban Politi



Dans quelques heures, ce soir, l'homme sera assis sur un banc dans le parc près de son hôtel, la tête dans les mains. Si, furtivement, passe encore un écureuil près de lui, perdu dans ses pensées, encore sous le choc, il ne le verra plus. Il était monté à Paris pour venir jouer une finale - et la  […]


jeudi 2 avril 2015

Les fenêtres ne sont pas faites pour les chiens, de Marie-Françoise Chevais



  Tu t’en fous, hein Le chat ? Tu t’en fous complètement qu’elle soit partie en vacances et que je reste là à m’emmerder comme un rat mort. Le chat s’étire, une patte, puis l’autre, il jette un regard vague sur l’homme avachi dans le fauteuil près de la fenêtre puis il trottine jusqu’à son écuelle  […]