Maintenant, il lui faut un pont. Avec son seau, il a moulé quatre grosses tours aux créneaux bien dessinés, super ce sable ni trop fin ni trop grossier, gorgé par les employés municipaux de juste ce qu'il faut d'eau de mer. Les murailles se tiennent bien, et […]
décembre 2016 (7)
mercredi 7 décembre 2016
Dinky toy, de Viviane Youx
Le Pont. Tout a commencé quand elle l’a vu, le camion qui la doublait, lui fonçait dessus. Minuscule, sa voiture, sur ce pont gigantesque. Comme suspendue dans les airs. La peur. Le corps s’engouffre dans le vide, il s’y engloutit. La chaleur envahit la poitrine, gonfle les bras, les jambes se […]
jeudi 1 décembre 2016
Echec et mat, de Marie-Françoise Chevais
Le Pont. Tout a commencé quand il a constaté qu’il n’avait plus aucune raison de le traverser. Il se rappelle. On est le 20 décembre. La journée de travail est terminée, une journée presque banale, il rentre chez lui. Comme chaque soir ça bouchonne aux portes de la ville, par habitude il fait un […]
Le pont, de Pétronille
Tout a commencé quand le stationnement est devenu payant ! Désir de " ramasser " facilement des gros sous... ou désir de pénaliser les voitures sangsues qui stationnaient des jours entiers, voire des semaines entières dans ce centre-ville compliqué de Poitiers ? Tant et si bien que les […]
Le pont, de Renée-Claude Barret
Tout a commencé quand, soir après soir, il prit l’habitude de rapporter chez lui des dossiers à terminer. A étudier. Lorsque trouver le temps de se mettre à table pour le repas lui apparut comme un luxe inutile. Puis quand l’heure du coucher se faisant de plus en plus tardive, l’aube se mit à le […]
Le square 22, de Dominique Guerville
À compter de ce jour, j’ai ressenti le syndrome de Gagarine, cette impression de ne plus pouvoir respirer, de manquer d’air tant l’espace autour de soi est immense. C’est ce qu’il a dû ressentir au moment où il s’est retrouvé seul dans l’espace, moi seul n’est pas le mot, mais seul dans ma tête […]
Le square 21, de Dominique Guerville
Sommeil agité, mais sommeil quand même, il était temps, je crois que sans cette phase de récupération j’allais m’effondrer. Impossible de me souvenir de mes rêves, c’est dommage ils doivent être mouvementés, car la literie est en boule au pied du lit comme aux plus mauvais jours. Le rappel de […]