Recherche

Votre recherche de Thierry Cabot a donné 11 résultats.


jeudi 2 octobre 2008

Sublimation Poème de Thierry Cabot



Côtoyer ce que l'âme a de plus chavirant ; Nos mains fines auront des éclats soupirant Comme un baiser de feu dans une aube éternelle. Le monde ne verra que ta chaude prunelle ; L'espace immaculé semblera transparent ; Vers le matin fécond redevenu plus grand, Je m'élancerai loin, tel un dieu sous  […]


lundi 9 juin 2008

L’ âge d' or (Poème de Thierry Cabot)



Des grands cieux tournoyant comme une âme légère Et des chaudes amours à la couleur si chère, Où l’éternité même, un instant, avait lui ? Cet âge-là mêlait passion et bien-être ; Le jour voluptueux chantait en séraphin ; C’était parmi la joie un vertige sans fin Peuplé de longs désirs jamais las de  […]


lundi 26 mai 2008

Jeunesse et beauté (de Thierry Cabot)



où le vieillissement apparaît comme une maladie honteuse dont chacun veut reculer l'échéance, le " paraître " n'est plus seulement l'affaire de quelques-uns mais un phénomène collectif devenu lui-même si prégnant et si insidieux que ses détracteurs n'échappent pas toujours à son influence.  […]


samedi 24 mai 2008

Mon Panthéon poétique (de Thierry Cabot)



François Villon Du fond des temps, Villon, comme une pure cime ; Foi sourde, chaude haleine au grand souffle attristé, Prêtre de l’au-delà, voyou lâche et sublime Terrifiant et sanglotant d’humanité. Pierre de Ronsard Sous ta plume, Ronsard, monte en un bleu sourire Le suc des matins frais  […]


lundi 19 mai 2008

Vive la poésie sur Internet (Contribution de Thierry Cabot)



Il me semble, en premier lieu, que la poésie traditionnelle, enfermée dans un terrible ghetto pollué de certitudes, n'est non seulement plus à même de répondre aux exigences de notre temps mais s'érige également en arbitre du goût, en privant les auteurs de leur liberté d'expression et les lecteurs  […]


dimanche 11 mai 2008

Plaidoyer pour une poésie de forme classique ( de Thierry Cabot)



sont de forme libre, la majorité d'entre eux ( cent trois exactement ) demeurent de facture classique. Ce choix dont je tiens à revendiquer le bien-fondé, s'appuie d'abord sur un constat : beaucoup d'alexandrins restent en mémoire, infiniment moins de vers sans rime ni pieds, dans la mesure  […]


vendredi 9 mai 2008

A Léane ( Poème de Thierry Cabot)



Avons-nous quelquefois réchauffé nos pieds lourds ? Dans quel espace vain flottant à la dérive Et rongé par la lèpre invisible des jours ? Qui sommes-nous, perdus comme un sanglot d’écume Parmi les fleuves las où saignent nos élans ? Qui sommes-nous, tachés de soleil et de brume Et si riches de dons  […]


mardi 6 mai 2008

L'amour brisé (de Thierry Cabot)



Depuis quand n'ai-je plus dans ton riche cou blanc Enseveli ma tête orpheline et fiévreuse Et d'un bien sans égal épousé tout l'élan ? L'hiver a déjà mis son lourd sanglot de givre ; Les violons brisés ont suspendu leurs voix ; Sur la glace, je vais toujours comme un homme ivre, Déchiré par les yeux  […]


jeudi 3 avril 2008

Duo crépusculaire (Poème de Thierry Cabot)



Pendant que je t’effleure, en moi toujours tu glisses Le lancinant velours de tes vastes yeux noirs. Je n’entends que ton nom sur mes lèvres complices Comme un diamant clair taillé pour cent miroirs, Ton nom seul dont les plus musicales délices Ont déjà su combler bien des soirs… et des soirs. Duo  […]


mardi 16 octobre 2007

La nuit maudite ( Poème de Thierry Cabot)



De longs pleurs, cette nuit, m’étouffent d’impuissance, Une si longue nuit maléfique et hurlant Qui remplit de stupeur mon esprit chancelant Et le fait délirer dans le vide et l’absence. Chaque jour mutilé tombe en déliquescence, Le jour dont reste à peine un vœu sanguinolent, Telle une plaie amère  […]


dimanche 16 septembre 2007

Paysage (Poème de Thierry Cabot)



Combien était magique et loyale et profonde ! La saison où brillaient les émois les plus chers, Où la terre nubile aux somptueuses chairs Se prélassait dans l’or ineffable du monde. Il y avait dansant comme des fleurs de lin, De flamboyants éveils déployés sur les cimes, Et des vents lumineux et des  […]