Côtoyer ce que l'âme a de plus chavirant ;

Nos mains fines auront des éclats soupirant

Comme un baiser de feu dans une aube éternelle.



Le monde ne verra que ta chaude prunelle ;

L'espace immaculé semblera transparent ;

Vers le matin fécond redevenu plus grand,

Je m'élancerai loin, tel un dieu sous ton aile.



Des chapelets de rêve, amples, vertigineux,

Enlaceront nos coeurs de millions de noeuds :

En toi, le ciel ému fera choir les étoiles ;



Et jusqu'au fond du temps cajolé par le jour,

Nous irons d'un vol saint, allégés de tous voiles,

Intensément mourir du sang de notre amour.




Retrouvez Thierry cabot dans son livre : " La Blessure des Mots " et sur son site
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