Thème de l’année : « Partir, revenir ».

Thème du jour : Créer une utopie…

 

Séance du jour : L’utopie ne se définit-elle que par la dystopie ? Utopie vient de « u-topos », nulle part, le lieu qui n’existe pas. Comment rêver un monde joyeux mais aussi solidaire, équitables, respectueux… C’est ce qu’ont tenté les utopistes du XIXème siècle, quand ils créaient des phalanstères, des habitats différents, et pensaient une société plus juste. Nous éviterons le passage par la dystopie et le récit de fait réel, et imaginerons nos personnages vivant – ou rêvant – une utopie contemporaine.

 

Écriture 

  • Lecture des textes envoyés, retour sur les techniques de retour en arrière ou digression employées.
  • Échange collectif.
  • Continuer son récit en intégrant les utopies, ou commencer un nouveau récit.

 

Pour la séance prochaine :

  • Continuer son récit. 
  • L’envoyer si possible avant fin février. 
  • À la prochaine séance chacun·e lira son texte (ou une partie) au groupe, et dira ses essais, ses hésitations, ses doutes…

 

Quelques lectures : (autour des utopies)

  1. Relire les classiques : Rabelais (l’abbaye de Thélème), Voltaire, Candide ou l’optimisme – Marivaux, L’ile des esclaves
  2. Agnès Desarthe, Le château des rentiers (reconstituer un phalanstère ?)
  3. Emmanuelle Bayamack-Tam, L’Arcadie (une ado dans une communauté « new age »)
  4. Lilia Hassaine, Panorama (l’ère de la transparence)
  5. Pierre Ducrozet, Le grand vertige (sur fond de changement climatique, projet communautaire alternatif)

À lire aussi : 

  • Nathalie Azoulai, Python (une autrice apprend à coder pour comprendre le lien entre les langages informatiques et la littérature, belle réflexion sur l’écriture littéraire) 
  • Antoine Philias, Plexiglas (une virée dans l’univers d’une zone commerciale de Cholet, caissière, étudiant raté, etc… les espoirs syndicaux, le souvenir des gilets jaunes, les confinements)