Thème de l’année : « Quand la fiction s’empare du réel »

Thème du jour : Gérer un imprévu…

 

Séance du jour : 

  1. Lire un extrait de son texte au groupe, recevoir les questions et remarques du groupe.

Rappel séances précédentes toujours en cours : « À partir d’un fait divers choisi personnellement, réfléchir ensemble à la question du réel et de la fiction, et chercher dans cet évènement réel ce qui servira de base à notre écriture de fiction individuelle : quels éléments peuvent servir de support à l’imaginaire ? Expliquer son choix au groupe, puis envisager des pistes d’écriture. Quel point de vue ? quel mode d’énonciation ? quel type de récit ? quels arrangements avec la réalité ? »

  1. Introduire un imprévu dans son récit, insérer un contretemps dans le fait divers qui le fait dévier par rapport au récit réel connu. Gérer cet imprévu et en faire une stratégie romanesque.

 

Écriture :

  • Continuer dans sa nouvelle, ou commencer un nouveau projet.
  • Partager son début de texte avec le groupe, écouter ses réactions.
  • Continuer son début de nouvelle en précisant son énonciation.

 

Quelques lectures : 

Le prix Nobel de littérature :

  • Abdulrazak GurnahParadis et Près de la mer (deux romans très prenants, l’un sur la vie d’un enfant puis adolescent dans une situation de quasi-esclavage en Afrique, l’autre sur les déboires croisés de deux familles dont deux représentants se retrouvent à Londres ; les deux romans se terminent sur une philosophie de la vie au-delà des stéréotypes attendus)

 

Et aussi :

  • François-Henri Désérable, Mon maitre et mon vainqueur (Face au juge qui le reçoit et qui écoute l'histoire, le narrateur raconte ce qu'il a compris de cette histoire d'amour passionnelle et illégitime, un récit brillant, mêlant poésie, références littéraires)

 

Et pour vivre mieux en ces temps difficiles, un essai :

  • Marianne Chaillan, Où donc est le bonheur ? (Si, loin de la promesse de bonheur, naïve voire dangereuse, que nous vendent les ouvrages de développement personnel, il fallait plutôt reconnaitre que du monde, « on ne peut attendre rien de bon », comme l'écrit Schopenhauer ? Si souhaiter être heureux était le moyen le plus sûr d'être malheureux ? Marianne Chaillan commence par fracasser la représentation commune du bonheur pour mieux nous faire découvrir les chemins étroits et exigeants qui conduisent à une vie heureuse et authentique.)