Thème du jour : L’Eldorado, espace d’espoirs et de rêves

 

Séance du jour : À partir de la phrase inductrice « Il pleut. », nous ouvrirons sur les possibles de l’Eldorado. Phrase ouverte, elle induit aussi bien l’espoir, l’optimisme, puisqu’il pleut, c’est qu’il fera beau, que l’inquiétude, le pessimisme, cette pluie ne va donc jamais s’arrêter… Nous faisons le pari que cette phrase, associée au thème de l’Eldorado, ouvrira des espaces de fiction que nous pourrons aller chercher aussi bien dans des réalités connues que dans un idéal inatteignable mais accessible à notre imaginaire.

Il y faudra, bien sûr, des personnages, une situation, une époque.

 

Rappel. Pour écrire un récit, nous avons besoin de distinguer entre l’histoire que nous voulons raconter et la manière de la raconter.

L’histoire, c’est la fiction, la trame de notre récit, ce que nous imaginons avant d’écrire, que nous nous appuyions sur la réalité ou que nous la tirions de notre imaginaire.

La narration, c’est la manière de la raconter : comment nous allons nous y prendre pour faire comprendre la situation, pour faire imaginer le personnage, les lieux, l’époque. Donner d’emblée, de manière abrupte, les faits et les personnages ne permet pas, bien souvent, au lecteur d’entrer dans notre histoire. Il a besoin de deviner, de s’appuyer sur des détails qui vont lui permettre de construire la situation et les personnages.

C’est sur cette narration que nous allons nous arrêter : pour écrire, demandons-nous d’abord quelle histoire nous voulons raconter ; puis, comment nous allons la raconter pour qu’elle touche nos lecteurs.

 

Lectures : L’Eldorado, dans Candide, de Voltaire – Eldorado, de Laurent Gaudé – Jours d’exil, de Juliette Kahane

 

Écriture :

-       À partir de notre phrase inductrice : « Il pleut. », construire une situation et des personnages qui ouvrent l’espace de notre Eldorado.

-       Puis se demander comment la raconter, quel mode de narration choisir.

-       Contraintes :

o   ne pas tout livrer au lecteur d’emblée, lui laisser une part de découverte qui fait fonctionner son imaginaire

o   construire les personnages pour que le lecteur les découvre progressivement

o   installer son récit dans un cadre spatiotemporel

o   le texte fera au minimum 6000 caractères espaces compris (soit environ une page et demie en taille 12)