Thème du jour : Quand le prétexte d’un cas de conscience dissimule ou révèle de la mauvaise foi…

 

Séance du jour : La mauvaise foi, si elle est synonyme de déloyauté, recouvre d’autres connotations, et ne s’emploie pas dans les mêmes contextes. Il semble plus facile pour un individu, en conscience, de se dire de mauvaise foi que de se dire perfide ou déloyal. Un cas de conscience peut-il dissimuler de la mauvaise foi, ou la révéler ? Dans quelles conditions ?

Déf. : « Foi » pris dans le sens de loyauté, droiture, franchise, honnêteté, sincérité ; bonne foi, mauvaise foi = déloyauté, duplicité, perfidie. (Le Petit Robert)

[Mauvaise foi. Absence de sincérité, de franchise, de loyauté dans les intentions, dans la manière d'agir. Être de mauvaise foi. Une histoire altérée par l'ignorance ou la mauvaise foi ; c'est mauvaise foi de votre part (Ac.). « Et ma mère se plaignait, non sans mauvaise foi : − Grands dieux ! Minet-Chéri, tu ne vas pas me traîner au Supplice d'une femme ? » (Colette, Mais. Cl.,1922, p. 131) ; « Ce n'est pas tout de mentir. On doit mentir efficacement. On doit mentir aussi élégamment. Hélas, que d'obligations imposées aux pauvres mortels ! Il faut être dans la mauvaise foi comme un poisson dans l'eau. » Montherlant, Reine morte,1942, II, 1ertabl., 1, p. 167. (Centre national de ressources textuelles et lexicales - http://www.cnrtl.fr)]

Dans un récit à la première personne, un personnage fait émerger la mauvaise foi qui l’anime dans un cas de conscience. La scène se déroule durant une seule journée, voire quelques heures (ce qui n’empêche pas les retours en arrière ou projections dans le futur si nécessaire). Le narrateur fait apparaitre les implications morales des décisions prises dans une narration à la première personne.

 

Écriture :

-       Cette fois encore, le temps sera resserré, au maximum une journée, un temps plus court si possible.

-       La nouvelle est un récit fictif qui fait intervenir un personnage principal, celui qui doit faire le choix, et des personnages secondaires, plus ou moins présentés.

-       Le narrateur écrit en je pour se plonger dans la conscience du personnage, mais en choisissant un degré d’identification ; il conservera toujours une distance, la distance de celui qui écrit et par là prend le temps de la réflexion, de l’interprétation. Les procédés choisis doivent être cohérents avec le cas de conscience, mais la mauvaise foi ouvre un champ plus large : autodérision, ironie, sarcasme, pseudo indifférence…

-       Premier temps d’écriture en séance pour trouver le sujet, proposer son début aux autres.

-       Ensuite, chacun continuera sa nouvelle seul-e, et l’enverra si possible avant le 25 février.

-       Longueur de la nouvelle approximative : environ 800-1000 mots ou 5000 à 6000 signes espaces compris (+/- 2 pages taille de police 12 interligne 1,5)

 

Prochaines dates : 2 mars – 30 mars – 11 mai – 8 juin

L’adresse où envoyer les textes : vivianeyoux@gmail.com