Thème du jour : Esprit d'à propos ou esprit d'escalier… L'escalier comme état d'esprit.

 

 

Séance du jour : Le narrateur décrit, inscrit son/ses personnage/s autour de l'escalier, il peut faire coïncider l'état d'esprit du personnage avec la description de l'escalier, ou créer un décalage, une distance, ou alterner entre les deux.

 

 

Retour sur les textes envoyés

1.    Fin de la nouvelle de Marie-Françoise.

2.    Réécriture de l'épisode de Dominique ; cohérence temporelle avec les épisodes précédents.

3.    Textes de Renée-Claude et de Aline sur l'escalier, une suite ou autre chose à écrire ?

 

Écriture : "Variations autour de l'escalier"

L'escalier monte, descend ; étages, entrée ; grenier, cave… le narrateur choisit une posture, un regard, il ausculte l'escalier, celui-celle (ceux-celles…) qui l'emprunte et y transporte ses sentiments, de haut en bas, de bas en haut…

Tout en haut de l'escalier… Tout en bas de l'escalier… au choix…

 

 

 

 

 

 

Un exemple d'escalier chez Perec, La Vie mode d'emploi (I, Escaliers 1) :

"Ils se barricadent dans leurs parties privatives – puisque c'est comme ça que ça s'appelle – et ils aimeraient bien que rien n'en sorte, mais si peu qu'ils en laissent sortir, le chien en laisse, l'enfant qui va au pain, le reconduit ou l'éconduit, c'est par l'escalier que ça sort. Car tout ce qui se passe passe par l'escalier, tout ce qui arrive arrive par l'escalier, les lettres, les faire-part, les meubles que les déménageurs apportent ou rapportent, le médecin appelé en urgence, le voyageur qui revient d'un long voyage. C'est à cause de cela que l'escalier reste un lieu anonyme, froid, presque hostile."