Retour sur les textes reçus dans le cadre de la "Lettre à un(e) inconnu(e)" et "Le début d'une attente".

Questions, propositions de réécriture, de prolongement avant la publication.

 

Phrase du jour, pour continuer, ou commencer : "Ils pourraient devenir fous, tant leur mémoire remue" (Préambule de 180 jours, de Isabelle Sorrente.

 

L'inconnu, l'attente, peuvent plonger nos personnages dans les méandres de la mémoire, de leur mémoire ou de celle des autres, ils pourraient en devenir fous si l'écriture ne parvenait pas à les libérer de ces remontées acides qui les enserrent comme une gangue.

 

Texte d'appui : Extraits de 180 jours, souvenirs, le bouc émissaire.

 

 

Nous pourrons articuler ce travail de la mémoire au "début d'attente"  et à notre "lettre à un(e) inconnu(e), en tenant compte :

-       du cadre temporel et géographique déjà posé

-       du statut du narrateur, ainsi que de l'inconnu(e) et de ses relations avec le narrateur

-       du ton employé par le narrateur ; le registre dans lequel il se situe ; le style d'écriture qu'il emploie en fonction de ses caractéristiques et du cadre spatiotemporel

Ou nous pourrons démarrer un nouveau récit en prenant le temps de poser nos personnages et de réfléchir aux caractéristiques ci-dessus.

 

Pour donner un peu de piquant à notre "attente", nous pourrons utiliser quelques-uns des dix mots de l'année sur le thème "À la folie" : ambiancer – à tire-larigot – charivari – enlivrer(s') – faribole – hurluberlu(e) – ouf – timbré(e) – tohu-bohu – zigzag