Juliette tente d’ouvrir les yeux pour les refermer aussitôt. Afin d’échapper au flot de lumière impitoyable qui l’agresse, elle se tourne, se retourne au milieu d’un amas de coussins jonchant le parquet du salon.

Elle heurte alors un guéridon sur lequel une bouteille de Marie Brizzard, plus qu’à moitié vide, et un flacon d’Armagnac, aux trois quarts entamé, amorcent une sorte de valse lente dans le vain espoir de sauvegarder leur équilibre avant de s’entrechoquer puis de s’effondrer dans un fracas de verre brisé.

 Le bruit de leur chute parvient à tirer Juliette de sa torpeur. Tout en baillant, elle passe négligemment la main dans ses longs cheveux blonds éparpillés dans la flaque odorante et sirupeuse. Définitivement réveillée par ce contact tout à fait inhabituel, l’adolescente se dresse sur son séant.

Ses yeux s’écarquillent. Sa bouche s’arrondit dans un « oh ! » où l’étonnement fait place à la stupeur puis à l’horreur.

« Mais qu’est-ce qui s’passe ?

 Qu’est-c’qui s’est passé ? »

Elle contemple, incrédule, le grand salon de réception du grand appartement auquel elle n’accède que fort rarement. Elle peine à le reconnaître. Un ouragan semble l’avoir dévasté alors que ses verrières sont intactes et les croisées bien fermées.

Le lustre en pâte de verre a perdu la plupart de ses coloquintes à travers lesquelles la lumière se plaisait à jouer entre transparence et opacité. Elles gisent à présent en miettes sur le parquet.

La table à thé, marquetée de feuilles de noyer, est renversée et son service en porcelaine de Saxe est réduit à l’état de débris.

Tous les tiroirs du cabinet en palissandre sont béants. Leur contenu est répandu sur le sol : lettres jaunies arrachées à leurs rubans roses, pièces anciennes, médailles militaires…

 

Peu à peu, alors qu’elle se lève enfin, la mémoire lui revient.

Hier matin, samedi, ses parents sont partis rechercher Bonne Maman dont la cure annuelle à Vittel se terminait. Ils voulaient en profiter pour passer le week-end à l’hôtel d’Angleterre dont ils goûtent tous deux le charme et l’élégance.

Cette année, Juliette a prétexté la proximité de la date de son premier baccalauréat pour rester seule afin de se consacrer à ses révisions. Tout d’abord fort réticents, ses parents y ont enfin consenti non sans l’avoir abreuvée de mille recommandations et mises en garde puis flatteries du genre : «Heureusement, nous savons bien que nous pouvons te faire entière confiance. Nous sommes persuadés que tu ne recevras personne en notre absence ».

 Sa mère lui a amoureusement préparé divers petits plats afin qu’elle ne perde pas un temps précieux en cuisine, activité honnie par ailleurs.

 Au moment des adieux, ils lui ont demandé de ne pas s’inquiéter de l’heure de leur retour qui serait forcément tardif étant donné qu’ils souhaitaient profiter au maximum de la journée du dimanche à Vittel puis qu’ils devraient réinstaller Bonne Maman dans ses pénates de Vendoeuvre avant de rentrer : «Surtout dîne sans nous attendre ! »

La journée de samedi s’est déroulée de façon tout à fait studieuse. Juliette a rigoureusement suivi le programme de révision affiché, depuis quelques jours, devant son bureau.

 Elle s’est interdit de répondre à l’appel du soleil qui l’invitait à flâner à l’ombre des énormes marronniers ombrageant le cours Léopold. S’est interdit de se rendre rue St Jean afin d’y retrouver sa bande de copains et de grossir ensemble la cohorte des lycéens et étudiants qui, inlassablement, telle une armée de fourmis, l’arpente. S’est interdit de se rendre au salon de thé du Merle blanc pour y retrouver quelques fidèles parmi les fidèles et bâtir, avec eux, le monde de demain dans les volutes de fumée de leurs éternelles cigarettes blondes.

Dès le matin, elle s’est installée dans un angle de la véranda du jardin d’hiver, devant la table en fer forgé et céramique qu’elle affectionne, au milieu d’un foisonnement de plantes vertes entrelacées. Tout en révisant, elle aime contempler certains vitraux réalisés par le maître verrier Jacques Grüber. Celui-ci a participé, quelques dizaines d’années auparavant, à la réalisation de cette maison construite pour l’industriel Auguste Bloch sous la houlette de l’architecte Charles Désiré Bourgon.

Ses parents en ont fait l’acquisition lors de leur installation à Nancy peu de temps après sa naissance.

Dans cette lumineuse atmosphère, en dépit de la chaleur et de l’humidité, il lui semble respirer plus aisément. Elle peut alors échapper à la solennité des autres pièces de cette maison, classée aux monuments historiques et toute dédiée à l’Art nouveau.

 Les parents de Juliette ont mis des années a rassembler, avec passion, des meubles signés Louis Majorelle, des céramiques d’Emile Gallé, des collections de coupes de Daum transformant ainsi leur lieu de vie en un musée à la gloire de l’Ecole de Nancy.

Au cours de la journée, elle fit résolument abstraction des horaires rituels des repas bien décidée à n’obéir qu’à ses envies. Se rappelant les jeux de dînette de son enfance au cœur du jardin intérieur, elle se prépara des plateaux repas qu’elle savoura au bord du bassin en compagnie d’un couple d’énormes poissons rouges auxquels elle se plaisait à lancer des miettes pour la simple joie de voir s’arrondir leur bouche insatiable.

Au terme de ce long samedi studieux, chaud et moite de juin, elle décida de s’accorder un second bain avant de se coucher. Dédaignant sa modeste baignoire sabot, elle s’apprêtait à prendre possession de la luxueuse salle de bains maternelle afin de vivre une heure de voluptueuse détente dans l’immense baignoire sur pieds griffes lorsque la cloche du hall d’entrée fut prise d’une agitation frénétique.

Juliette enfila rapidement sa robe tandis qu’un tambourinement impérieux contre la vitre de la lourde porte en fer forgé accompagnait le son de la cloche.

Sur le trottoir, la bande des cinq inséparables de la première moderne l’attendait, hilare, grattant une imaginaire guitare et chantant à gorge déployée :

« Alors, Juliette, raconte nous,

Ce qui t’est arrivé,

Comment ça s’est passé

Pendant qu’on t’attendait, là !

Pourtant tu pourrais bien

Penser à tes copains

Et tout leur raconter

De ta folle journée ! »

A présent, relevant une bouteille de bourbon en partie vidée au creux de la bergère en velours beige, contemplant avec dégoût les verres vides, parfois renversés, éparpillés sur les meubles aux précieuses essences, les bouteilles d’apéritifs, de digestifs, de bières, abandonnées aux quatre coins de la pièce, Juliette se rappelle sa vaine résistance.

« Allez ! Fais pas ta bêcheuse, laisse nous entrer ! On sait s’tenir ! »

 

Pour tenter de concilier les interdits parentaux et leur demande, elle leur ouvrit la porte du jardin intérieur tout en multipliant les recommandations : 

« On ne cueille pas les oranges !

 Ni les citrons ! »

Avisant dans un coin deux cerceaux en plastique de hula hoop, Bernard et Alain se mirent à se déhancher rythmiquement sans aucun respect pour les malheureuses orchidées dont nombre d’entre elles subirent la décapitation.

Cependant, très vite, tous se plaignirent de l’atmosphère chaude et humide qui régnait là ainsi que de la soif :

« Y’a donc rien à boire chez toi ? »

Juliette se souvient encore nettement les avoir conduits à la cuisine pour leur proposer une limonade ainsi que des sarcasmes des garçons :

« C’est tout c’que t’as à nous offrir. Tu n’serais pas un peu pingre, non ?  »

Ensuite ses souvenirs deviennent plus confus.

Ils sont allés dans sa chambre pour écouter des disques.

Aline et Maryse ont entamé une démonstration de rock.

Elles se cognaient, tour à tour, dans le cosy, le bureau, l’armoire…

Juliette se souvient bien qu’elle n’a pas pu refuser plus longtemps l’accès du grand salon.

Ils ont dansé, beaucoup dansé.

Ils avaient chaud, très chaud.

Ils avaient soif, très soif.

Elle se souvient encore de leurs hurlements plutôt que de leur chant :

« C’est à boire, à boire, à boire,

C’est à boire qu’il nous faut ! »

Et puis… Plus rien.

 Le néant.

 Le trou !

Et maintenant, c’ bordel !

C’ bordel monstre, un dimanche, à près de midi.

Ces odeurs, écœurantes, de bières, de vin, de liqueurs, de vomi.

Ces cheveux poisseux d’alcool.

Et ce mal de tête !

Ce mal de tête qui ne lui laisse aucun répit.

Il lui faut cependant commencer à ranger.

Heureusement que ses parents ne rentrent que pour se coucher.

Cela lui laisse quelques heures pour tout remettre en place.

Pour tout nettoyer.

Quelques heures pour effacer les traces de l’orgie.

Enfin…Une partie des traces.

Parce que comment expliquer la coupe en verre aux inclusions d’or, signée Daum, méchamment ébréchée ?

Par une maladresse de la femme de ménage qui est justement intervenue la veille de leur départ.

 Et le lustre fracassé ?

La faute à une énorme araignée qui tendait ses fils d’une pendeloque à l’autre.

 Et que, elle, Juliette, voulut, courageusement, déloger à l’aide de la tête de loup.

Somme toute, ces explications sont tout à fait vraisemblables.

Il ne reste plus qu’à balayer les débris de verre et de porcelaine.

Plus qu’à ramasser les cadavres de bouteilles.

S’armer de courage pour les descendre au fond de la longue cave voûtée là où même son père ne se rend que très rarement.

Les remplacer dans le bar. Par chance, ses parents, fort prévoyants, ne se laissent jamais démunir. Très fiers de la qualité de leur cave, ils veillent à entretenir une sérieuse réserve de bouteilles, souvent identiques, commandées aux mêmes endroits réputés.

Après s’être lavé longuement les cheveux, les avoir rincés au vinaigre dans l’espoir de chasser toute odeur de digestif, la jeune fille se mit à l’ouvrage.

Vers quinze heures, alors qu’elle se félicitait d’avoir réussi à évacuer les débris et bouteilles vides, à laver et ranger tous les verres, nettoyer la bergère, et s’apprêtait à replacer les meubles, le téléphone en bakélite ivoire du hall d’entrée retentit.

«- Alors, Juliette tu émerges ?

Tu n’es vraiment pas rigolote quand tu as un peu bu, tu sais.

Tu as chialé pendant une heure avant de t’effondrer.

Et impossible de te réveiller.

Si bien qu’on t’a laissée par terre.

Comme on est sympas, on t’a entourée de coussins.  T’as remarqué ?

- Vous êtes vraiment, mais alors vraiment trop bons, les copains !

Il faut pt-être que j’ vous remercie pour votre immense sollicitude, non ?

Que j’ vous remercie de m’avoir saoulée.

D’avoir mis le salon à sac après avoir éclusé le contenu du bar et du frigo.

 C’est bien ça Maryse ?

- Ne t’énerve pas, Juliette !

J’venais, seulement, gentiment, te proposer d’venir passer l’après-midi, avec nous, à la piscine.

On doit s’ retrouver à quatre heures devant Nancy Thermal.

On a tous besoin de s’ rafraîchir le corps et les idées.

- Oui, mais est-ce que tu t’figures que, moi, je dois finir de tout remettre en état ?

Et cela avant qu’ les parents n’débarquent.

- Mais enfin, Juliette, tu as le temps !

Tu nous as dit hier qu’ils ne rentreraient pas avant dix  heures du soir.

- C’est vrai, mais avec eux,  j’ me méfie quand même.

Evidemment, c’ n’est pas ton problème à toi, mais imagine qu’ils reviennent plus tôt !

- T’ as vraiment toujours besoin de t’ faire peur.

T’es complètement maso !

Tu n’ sais jamais saisir les bonnes occasions de t’amuser.

J’étais pourtant persuadée que tu allais crever d’envie d’étrenner ton bikini.

Surtout devant Bernard !

Depuis qu’ta marraine t’ l’a offert, tu nous en as rabattu les oreilles et on n’ t’a pas vue une seule fois avec.

- Bernard y va ? T’es sûre ?

- Evidemment, si j’ te le dis !

Alors, là, tu t’décides pardi ?

- J’ vous y retrouve mais juste pour une heure ou deux.

- Ah, enfin ! T’avais vraiment envie de t’faire prier, hein !

A tout de suite ! »

A peine le combiné raccroché, toute excitée à l’idée de se baigner en compagnie de Bernard, dans son bikini si sexy, Juliette se précipite dans sa chambre afin de le prendre.

Oubliés à présent les guéridons et la table à thé renversés.

Oublié le contenu des tiroirs du cabinet éparpillé.

Tandis qu’elle ouvre et fouille sa commode, Juliette, déformant quelque peu les paroles d’un tube à la mode, chantonne :

« Où es-tu mon petit itsi bitsi tini ouini, tout petit, petit bikini,

Mon joli petit bikini, rouge et jaune, à p’tits pois ? 

Un deux trois, tout au fond de mon tiroir ! »

Mais la commode, vidée de tous ses sous vêtements, ne livre aucun bikini.

Pourtant, elle en est sûre, elle l’avait rangé tout au fond du dernier tiroir.

La jeune fille entreprend alors de débarrasser de leur contenu chacun des tiroirs.

Elle n’en extirpe que deux maillots une pièce qu’elle rejette aussitôt avec agacement.

Pas question de se montrer à Bernard dans cette tenue de petite fille modèle.

Il lui faut absolument retrouver cet adorable bikini.

C’ bikini qu’Annie, sa jeune marraine dans le vent, lui a offert pour ses seize ans.

Prise d’un doute, elle s’attaque, à présent, au contenu de son armoire.

Elle jette par terre, pêle mêle, pulls, écharpes, bonnets, vestes.

Pas d’ bikini.

« - J’en suis sûre, c’est Martha qui m’ l’a piqué.

J’ai bien remarqué ses yeux brillants d’envie quand j’ai ouvert mon paquet cadeau. »

Rageuse, Juliette monte quatre à quatre l’étage qui conduit à la chambre de la jeune fille au pair allemande. Celle-ci est partie à Paris pour le week-end.

La fouille méthodique de la commode et de la penderie recommence en vain.

Les vêtements de Martha jonchent le sol mais point d’ bikini.

Elle arrache draps et couvertures persuadée le découvrir sur le matelas.

Toujours pas d’ bikini.

« C’est sûr qu’ c’est un coup d’maman !

J’ai vu qu’elle désapprouvait tout à fait l’ cadeau d’Annie.

Qu’elle était choquée.

Il doit être dans sa chambre. »

C’est au tour de la chambre parentale d’être soumise à une fouille systématique.

Dans son agitation extrême, Juliette renverse la coiffeuse de sa mère.

Les flacons de parfum roulent à terre.

Un nuage de poudre dorée plane doucement chatouillant désagréablement les narines.

L’adolescente pleure de rage.

« Mais c’est pas vrai !

Où elle a pu m’ le planquer ?

De toute façon, il va être trop tard. »

Alors que désespérée, elle regagne le rez-de-chaussée, en passant devant la lingerie, elle est prise d’un doute :

« Et si maman qui a toujours la manie de laver les vêtements neufs avant qu’ils soient portés était venue le prendre dans ma chambre ? »  

Eurêka! Le bikini est au fond de la corbeille à linge en attente d’être lavé.

Ne reste plus qu’à courir jusqu’à Nancy Thermal.

Ca fait une trotte !

Et la rue du Sergent Blandan à monter par cette chaleur.

Mais la récompense est enfin au bout du chemin.

 

En sortant de la piscine, à dix neuf heures, Juliette regarde, avec regret, les copains s’installer, sur le chemin du retour, à la terrasse d’un troquet de la place de la Commanderie.

Pas question pour elle de les y accompagner. Il lui faut à présent se hâter de rentrer pour tout remettre en ordre. Heureusement que ces heures dans l’eau et au bord du bassin en compagnie de Bernard lui ont rendu toute son énergie et ont effacé les méfaits de la nuit.

Et puis, elle a bien senti à quel point les garçons avaient été heureusement impressionnés par son allure dans son bikini.

Bernard n’a pu retenir un sifflement admiratif :

 « Admirez notre nouvelle B.B ! »

D’ailleurs, il ne l’a pas quittée de l’après-midi. Il n’avait d’yeux qu’ pour elle. Même que Maryse avait l’air vachement en rogne !

 

Devant l’immeuble du 50 cours Léopold, une fourgonnette bleue de police est stationnée. Juliette ne s’en inquiète pas, ne se sentant pas concernée.

Son étonnement commence lorsque, voulant ouvrir le verrou, elle constate qu’il est déjà ouvert, or elle est sûre d’avoir pris le temps de le fermer en partant.

Un bruit de voix, en provenance de l’étage, l’interpelle dès son entrée dans le hall.

Il lui semble alors que son cœur cesse de battre.

 Que ses jambes vont se dérober sous elle.

Des voix d’hommes, inconnues, se mêlent à celle de sa mère, de son père.

«- Mon Dieu ! Ils sont rentrés !

Qu’est-ce qui va s’passer ?

Qu’est-c’que j’vais pouvoir dire ?

Qu’est-c’qui faut qu’je fasse ?

Repartir, sans bruit, puisqu’ils ne m’ont pas entendue rentrer ?

Oui, mais après ?

Ils vont s’inquiéter d’ mon absence.

Demander à la police de m’rechercher.

Il vaut mieux y’aller tout d’suite !

On va bien voir ! 

-Ah ! Juliette, enfin !

Mais où étais-tu passée ?

On était fous d’inquiétude, ton père et moi !

On a cru que les cambrioleurs t’avaient prise en otage. »

Alors que Juliette cherchait, rapidement, une réponse adaptée à leurs suppositions, l’inspecteur de police s’adressa à elle :

« Bonjour Mademoiselle !

 Vos parents viennent de faire appel à nous pour constater le cambriolage dont vous venez, semble-t-il, d’être victimes.

Cependant nous aimerions vous entendre car nous sommes fort surpris de ne relever aucune, mais aucune trace d’effraction.

 A leur arrivée, le verrou de la porte d’entrée était fermé à double tour. Toutes les croisées fermées aussi.

 Et cependant le salon, votre chambre, celle de vos parents ainsi que celle de votre locataire ont été fouillés de fond en comble.

Avez-vous une explication à ce phénomène ? »

Juliette ressentit immédiatement un immense soulagement intérieur.

Aucune trace de la beuverie n’avait, semble-t-il, été relevée.

Seul le bouleversement des pièces avait fait croire à un cambriolage.

Suffisait d’ dire :

« C’est qu’ j’voulais aller à la piscine et qu’ j’ai cherché mon bikini partout ! »

Et pour le lustre auquel personne ne fait d’ailleurs, pour le moment, allusion :

« C’est la faute à une énorme araignée noire ! »

Atelier du 26 mars - 7ème séance de l'année

 

A partir du fait divers ci-dessous, écrire une nouvelle :

« Ado bordélique

C'est en cherchant son bikini, et certainement en galérant à le trouver, qu'une jeune fille de 16 ans a littéralement mis à sac sa maison.

Sa mère avait signalé un cambriolage à son retour. L'ado a expliqué la situation aux policiers qui enquêtaient sur le moyen utilisé par les cambrioleurs pour rentrer sans effraction. La jeune fille a également avoué ne pas s'être rendu compte du bordel qu'elle avait fait... verres cassés, meubles retournés... »

 

Angles d’écriture à déterminer avant d’écrire :

-       Le ou les points de vue : la mère, la jeune fille, le père, un policier, un journaliste…

-       Le moment de la narration : pendant les faits (différents temps selon le point de vue), après les faits (id), avant (l’arrivée de la fille, de la mère…)

-       Le lieu

-       Le milieu social

-       L’époque