... « Michel, viens, viens vite ! » puis le silence, le bruit d’une respiration oppressée, une sorte de sanglot étranglé, un râle, puis, de nouveau, le silence, un silence oppressant.

C’est alors la recherche fébrile du numéro de téléphone de Madame Michaud, la voisine ; recherche vaine puisque la vieille dame ne décroche pas ; il est vrai, qu’à cette heure déjà tardive, elle est certainement couchée et a ôté ses prothèses auditives. Michel ne supporte plus de continuer à tenter d’établir d’hypothétiques contacts téléphoniques avec le voisinage de ses parents ; il lui faut partir, partir dans la minute et rouler, rouler jusqu’à l’aube, rouler jusqu’à pouvoir découvrir enfin, découvrir hélas, la réalité.

« Michel, viens, viens vite ! » l’appel au secours résonne à présent dans tout son corps en proie à la panique.

« Oui, Papa, j’arrive ! J’arrive, tiens bon ! » crie-t-il, les mains accrochées au volant.

 « Oui, tiens, tiens bon ! Encore un peu ! Juste un peu, papa ! » supplie-t-il, à présent, comme intimement persuadé que sa prière sera entendue par son père.

En dépit des gerbes de pluie soulevées par les cohortes de poids lourds fréquentant cette autoroute A62, Michel, nez collé au pare-brise, accélère, yeux fixes, mâchoires serrées, ventre noué. C’est en vain qu’il tente de détendre sa nuque crispée en enchaînant les respirations abdominales profondes, technique récemment apprise au cours d’un stage au sein de son entreprise devenue brutalement soucieuse du bien être de ses cadres et prônant le « travailler autrement ». Le pressentiment ou plutôt la conviction qu’un drame l’attend là-bas, au bout de la route, dans un modeste pavillon d’un faubourg de Libourne, lui coupe le souffle.

Le drame, il y a des mois qu’il le redoute, sans toutefois pouvoir en dessiner à l’avance les contours, depuis que l’état de Cécile, sa mère, atteinte de la maladie d’Alzheimer a empiré.

Des mois qu’il se refuse à entendre les arguments conjugués de sa sœur et de sa femme toutes deux convaincues de l’absolue nécessité de placer la malade dans un établissement adapté à son état afin de la protéger d’elle-même et, plus encore, afin de soulager son conjoint, lui aussi octogénaire, d’une surveillance épuisante.

« Tu ne vois donc pas que papa est à bout … C’est bien dans ton caractère de toujours remettre à plus tard les prises de décisions. Tu te décideras quand il sera trop tard… Tu attends qu’il arrive un drame… »

« Elles avaient raison, j’aurais dû accepter depuis longtemps ! Deux fois, oui par deux fois, j’ai refusé la place que Liliane avait obtenue aux Alizés. Je m’entends encore leur dire, pas plus tard qu’à Noël : Les Alizés ? Quelle ironie ! La tempête, l’ouragan, le cyclone oui dans la vie de notre pauvre maman !

 Vous voulez lui détruire ses derniers repères ? L’arracher à ce cadre qu’elle a créé avec patience, avec amour ? Vous voyez bien qu’ils partagent encore de bons moments tous les deux, qu’ils communiquent au-delà des mots, par leurs regards, par le toucher ? Je me suis même emporté contre le médecin qui tentait aussi de me convaincre : Vous vous voyez, vous, Docteur, y mettre votre mère ? Moi, non ! Ma question lui a cloué le bec ! »

Alors qu’il s’apprêtait, une fois de plus, à doubler un semi remorque, une salve de coups de klaxon puis une série d’appels de phare le tirent de son monologue intérieur : « Non de D… ! Celui-là, je ne l’avais pas vu dans mon rétro ! Si je veux arriver entier, il faut vraiment que je me calme ! De plus, en fait, rien ne me prouve que quelque chose de vraiment grave se soit produit ! Il est déjà arrivé que papa panique et appelle au secours, surtout la nuit

D’habitude, c’est Liliane qui accourt aussitôt. C’est normal, elle est presque à côté. Sauf que ce soir, elle ne viendra pas de Martinique en vingt-cinq minutes. J’espère que papa n’a pas essayé de la joindre sur son portable. Pour une fois qu’elle part en voyage. Un tous les dix ans, pas plus, pour fêter leurs anniversaires de mariage ! Leurs noces de perles, cette année, je crois.

 C’est le beau-frère qui serait content s’ils devaient écourter leur séjour, j’aime mieux ne pas y songer ! Enfin dans moins d’une heure, je serai fixé, peut-être même avant si papa a raccroché son combiné et s’il me répond.»

L’occupation de la ligne réactive l’angoisse de Michel ; cependant, conscient de la nécessité de lutter contre son penchant naturel pour le tragique et de ne pas se laisser à nouveau submerger par un flot de suppositions toutes plus dramatiques les unes que les autres, il allume la radio pianotant sans cesse entre NRJ, France Info et Radio Classique.

Toutes les persiennes de la maison ont été soigneusement fermées et aucune lumière ne filtre par les fentes ; Michel se hâte de pousser le portillon de fer aux gonds attaqués par la rouille qui, comme à l’accoutumée, gémit lugubrement et se précipite vers la porte d’entrée. Celle-ci cède aussitôt à sa pression et une odeur pestilentielle le prend à la gorge tandis qu’il tâtonne dans l’obscurité à la recherche de l’interrupteur. 

 

« Tiens, l’ampoule est grillée ! »

Michel se dirige alors vers la cuisine.

« Ce ne sont pas les ampoules, c’est le compteur qui a dû disjoncter. Ce n’est quand même pas pour cela que papa s’est affolé et m’a lancé un tel S.O.S. Et maintenant il doit dormir tranquillement sur ses deux oreilles alors que moi je panique comme un malade depuis trois heures ! A moins que… Non, je ne recommence pas à délirer, je vais chercher ma torche dans la voiture et je descends rétablir le courant »

A peine réenclenché, le compteur coupe aussitôt tandis que le cœur de Michel martèle sa poitrine à grands coups : « Non de D…Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Que s’est-il donc passé pour que l’installation soit en court circuit ? »

Armé de sa lampe de poche, Michel remonte précipitamment au rez de chaussée, l’estomac tordu par l’angoisse à l’idée de ce qu’il redoute de découvrir. Il se dirige tout d’abord vers la chambre de ses parents : le lit médicalisé de sa mère est vide ; ses couvertures trainent sur le parquet au milieu de débris de cellulose souillés, de fragments de terre cuite appartenant au groupe d’angelots trônant habituellement sur la cheminée ; une chemise de nuit puante git au milieu des draps maculés. Le lit de son père est vide aussi.

 C’est alors que lui parvient, venant de la salle à manger, un bruit de sanglots étouffés. Dans le faisceau lumineux de sa torche, il découvre enfin son père, affalé sur la table toute encombrée de médicaments, ordonnances, papiers administratifs et piles de linge, en attente de rangement. Son visage est enfoui au creux de ses bras, son corps est secoué de spasmes. Le vieillard n’a manifestement pas décelé sa présence et Michel redoutant de l’effrayer, contourne la table, s’assied face à lui et pose doucement ses mains sur ses bras.

« Je l’ai tuée, Michel ! Tuée !

 Je suis un criminel.

 Un criminel doublé d’un lâche.

 Je t’ai attendu pour appeler la police, moi, je n’ai pas pu.

 Pas pu téléphoner pour leur dire : « Venez, j’ai tué ma femme ! »

Parce que oui, j’ai tué ma femme.

 J’ai tué ta mère.

 J’ai tué la mère de mes enfants.

Michel, je suis un assassin !

 Ton père est un assassin !

 Va, va la voir, moi, je ne peux pas.

. Je n’en ai pas le courage.

 Elle est dans la salle de bains. »

Muet, les jambes flageolantes, Michel reprend sa lampe de poche et se dirige vers la salle de bains dont la porte est fermée.

 Ses doigts restent crispés sur la poignée qu’il redoute d’actionner refusant inconsciemment de renoncer à l’espoir insensé d’entendre sa mère appeler.

De l’entendre gémir, de l’entendre crier ainsi qu’elle le faisait désormais si souvent. De plus en plus souvent.

Il se refuse encore à se confronter à la terrible réalité.

 Cette réalité, il lui faut pourtant l’affronter. Sans plus tarder.

 Il faut pousser la porte.

Il faut entrer.

Entrer et regarder…

Elle est là, dans le faisceau de sa torche.

 Là, entièrement dénudée.

 Son corps décharné, contracturé, coincé sous le fauteuil plastique renversé, au fond de la baignoire, à demie remplie d’eau.

Le sèche-cheveux, totalement immergé entre ses pieds, est encore branché à la prise de courant au-dessus du lavabo grâce à une rallonge de fortune.

 D’un geste machinal, Michel débranche le fil, se penche pour évacuer l’eau puis s’empare instinctivement d’une serviette pour recouvrir la nudité de sa mère.

Hébété, horrifié, il ne peut détacher les yeux du visage supplicié et aimé.

 Il recule jusqu’au bidet afin de s’y asseoir avant que ses jambes refusent de continuer à le porter.

Puis il éteint la lampe, se recroqueville, la tête, sur les genoux, entourée de ses bras, dans une position similaire à celle de son père lorsqu’il est arrivé.

« Maman ! Papa ! Maman ! Papa ! Maman ! Papa ! »

Il a envie de hurler.

 Hurler comme un chien qui flaire la mort.

Hurler comme un enfant perdu, un enfant terrorisé.

Hurler sa douleur et sa rage.

Sa rage, non contre son père mais contre lui-même.

 Parce que sa mère, c’est lui, oui, lui, le fils qui l’a tuée !

De quel droit s’est-il opposé tant de fois à son placement ?

De quel droit a-t-il imposé un tel fardeau à son père ?

Pourquoi est-il demeuré sourd aux conseils des uns ?

 Aux suppliques des autres ?

Pour épargner qui ?

 Sa mère ?

 Non, c’est faux ! Entièrement faux !

 Pour s’épargner lui !

Lui, toujours lui !

 Pour continuer à croire que la vie continuait presque comme avant.

 Presque comme toujours, dans le pavillon qui l’avait vu grandir.

Lui seul est responsable.

Lui seul est coupable.

C’est ce qu’il lui faut expliquer à son père.

C’est ce dont il doit le convaincre afin de le déculpabiliser.

Le convaincre avant qu’il ne sombre dans le désespoir.

A présent, il faut donc trouver la force et le courage de lui parler : avant même de rétablir la lumière, avant de prévenir la police, avant d’appeler sa sœur.

 

 

Tandis que Michel demeure effondré sur un siège de la salle d’attente des urgences, Liliane ne peut s’empêcher d’arpenter nerveusement la pièce, de sortir à tout instant dans le couloir à l’affut de celui ou de celle, porteur de l’incontournable blouse blanche, qui viendra leur communiquer des nouvelles de leur père.

 Puis, régulièrement, comme attirée par un aimant, elle revient s’accroupir devant son frère pour l’obliger à relever la tête et à lui répondre une fois encore, une fois de plus.

«- Michel, dis-moi, redis-moi tout ce que papa t’a dit.

 J’ai besoin de savoir, moi, dis, tu comprends ?

Tu comprends que si j’avais été là, rien de tout cela ne serait arrivé.

Il m’aurait téléphoné, comme il le faisait de plus en plus souvent, lorsque, la nuit, il n’était plus maître de maman et qu’elle se mettait en danger.

 Je serais accourue comme d’habitude.

 Jamais je n’ai refusé.

Jamais je n’ai protesté.

Pourquoi, oui pourquoi, suis-je partie à la Martinique ?

Je ne me le pardonnerai jamais. »

« Cesse Liliane, cesse de te faire du mal.

Tu n’y es pour rien.

Tu as ta vie, tu as un mari, tu dois en tenir compte.

Non, c’est moi le fautif, je n’ai pas pris la mesure de ton sacrifice et du sien.

La mesure de son épuisement physique et moral.

Sans parler de ta fatigue à toi.

A Noël, j’aurais dû accepter votre décision et vous aider à installer maman aux Alizés.

Rien de tout cela ne serait arrivé.  

Mais je ne t’ai rien caché, Liliane.

 Tout ce que papa m’a confié avant que nous appelions la police, il l’a rigoureusement répété à l’interrogatoire lors de sa garde à vue et je te l’ai dit et redit.

Après le passage de l’infirmière qui l’a couchée à vingt heures, comme chaque soir, maman s’est tout de suite endormie. Papa qui souffrait d’un début de sciatique en a profité, après avoir pris deux antalgiques, pour se coucher.

 Aux alentours de vingt-trois heures, il a été brutalement réveillé par un fracas épouvantable. Maman avait réussi, après s’être débarrassée de ses couches, de ses draps, de ses couvertures, de sa chemise de nuit, à enjamber le bat-flanc de son lit, à s’emparer de la garniture de cheminée de grand-mère, tu sais les fameux angelots en terre cuite, et à les jeter par terre en dépit de leurs poids.

Papa a eu mille peines à la conduire jusque dans la salle de bains, à l’asseoir sur son fauteuil plastique dans la baignoire pour tenter de la doucher. Elle s’était barbouillée de ses excréments.

 « - Je ne pouvais quand même pas la laisser dans cet état jusqu’à huit heures du matin, ce n’était pas possible ! »

- C’est la phrase qu’il n’a fait que répéter à l’inspecteur de police.

Une fois dans la baignoire, elle s’est mise à hurler, à s’agiter, à essayer d’en sortir.

 Impossible pour papa de réussir à la calmer, à la maintenir assise et cela jusqu’au moment où à force de gesticuler, le fauteuil a basculé, s’est renversé avec elle. Elle s’est donc retrouvée allongée au fond, incapable bien sûr de se redresser.

 Papa a voulu en profiter pour la laver, il a fait couler l’eau. Elle hurlait de plus en plus, s’agrippait aux poignées pour tenter de se relever, reglissait, coinçait sa tête dans les pieds du fauteuil auquel elle s’accrochait lorsque papa essayait de lui enlever.

L’eau coulait toujours, la baignoire se remplissait et maman hurlait.

Il m’a dit qu’il avait alors eu, un instant, la tentation de lui maintenir la tête sous l’eau pour ne plus l’entendre crier. Il a cependant réussi à lui nettoyer le visage, les cheveux, puis a tenté de l’extirper. Elle ne se laissait pas faire, s’agrippait à ses bras et cherchait à l’attirer vers elle.

 Epuisé, désespéré face à son impuissance, il regardait tout autour de lui à la recherche d’une solution. C’est alors que ses yeux se sont portés sur le sèche-cheveux suspendu à son support mural.

 L’auxiliaire de vie avait omis d’ôter la rallonge qui lui sert habituellement lorsqu’elle l’utilise dans la chambre.

 Il a branché l’appareil et l’a lancé au fond de la baignoire.

 

« Je ne me contrôlais plus…

 Je n’ai pas supporté ce terrible sentiment d’impuissance…

Je ne voyais plus d’issue à notre situation…

 C’était trop, beaucoup trop de souffrances pour elle et pour moi… 

Je me suis surestimé, je pensais pouvoir l’accompagner encore un bout de chemin…

Nous avions été si heureux ensemble pendant cinquante quatre ans…

Jamais nous ne nous étions séparés et jamais vraiment querellés…

Ces derniers temps, je n’avais plus un instant à moi, plus de repos, de jour comme de nuit.

J’aurais dû dire que Liliane avait raison, qu’il fallait accepter de la placer, que j’étais arrivé au bout du bout, du bout de mes forces, du bout de ma patience. »

« Ce sont les phrases, Liliane, qu’il n’a cessé de répéter en boucle à l’inspecteur, au juge d’instruction, puis, quelques heures plus tard, à la maison, à Madame Michaud.

Comme je te l’ai dit au téléphone, après sa garde à vue, il a été mis en examen pour homicide volontaire. Il a été relâché aussitôt et placé sous contrôle judiciaire par un juge d’instruction du tribunal de grande instance de Libourne.

Tout s’est déroulé sans aucune violence. Ni physique. Ni verbale. Dans le plus grand respect de sa personne.

Néanmoins lorsqu’il est monté dans ma voiture pour rentrer à la maison, j’ai lu la panique dans ses yeux.

 Je m’étais empressé de faire ôter le lit médicalisé, de nettoyer et de tout ranger durant la durée des interrogatoires. Madame Michaud nous avait apporté une casserole de soupe et de la tarte aux pommes. Il a refusé d’y goûter.

Il a refusé de dialoguer avec le médecin venu pour tenter de le réconforter. Il n’a pas semblé entendre la lecture qu’il lui faisait d’un rapport de l’association de France Alzheimer. Rapport établi pour alerter les pouvoirs publics de la situation extrêmement difficile à laquelle se trouvent confrontés les familles et, le plus souvent, les conjoints de ces malades. 

 Il avait hâte de se coucher et il m’a demandé de l’aider à mettre des draps dans le lit de ton ancienne chambre parce qu’il ne se sentait pas capable de dormir dans la leur.

Il s’est inquiété à plusieurs reprises de l’heure d’arrivée de votre avion. Je lui avais promis que nous irions vous chercher ensemble à l’aéroport.

Ce matin, au petit déjeuner, il est resté totalement taciturne. Il s’est contenté d’une tasse de café. Lorsque je lui ai rappelé que nous partirions pour Mérignac dès dix-sept heures car il nous fallait contourner tout Bordeaux à une heure de grande circulation, il a seulement acquiescé.

J’avais rendez-vous aux pompes funèbres à dix heures, j’ai insisté pour qu’il me suive.

Il a vigoureusement refusé prétextant de ses douleurs de sciatique et de la nécessité de se recoucher : « Pour tout ce qu’il est urgent de décider, tu décides, Michel ; pour le reste, tu verras ensuite avec ta sœur »

Il est vrai que je suis parti à contre cœur. Qu’un instant, j’ai été tenté de sonner chez Madame Michaud pour lui demander d’aller lui tenir compagnie. Mais j’ai imaginé son agacement lorsqu’il la verrait arriver. J’y ai donc renoncé en me promettant d’être rapide, de ne traiter que l’extrême urgent.

Seulement voilà, les démarches ont été plus longues que je ne le prévoyais.

Lorsque je suis rentré, près de deux heures plus tard, je me suis inquiété de ne pas le trouver dans la maison. Je suis sorti dans le jardin et c’est alors que j’ai perçu le ronflement du moteur de sa voiture dans le garage. Il en avait fermé la porte à clé et en avait calfeutré le pourtour. J’ai du l’enfoncer et…tu connais la suite !

Là, encore, tout est de ma faute, je ne devais pas le laisser seul. »

Pour toute réponse, Liliane se saisit des mains de son frère et les serre dans les siennes : 

« Il va s’en sortir, Michel, il va s’en sortir, j’en suis sûre, je le sens.


 « Un septuagénaire tue sa femme souffrant d’Alzheimer puis se suicide »



Atelier d'écriture du 18 janvier :

Exercice d’écriture : A partir d'un fait divers, créer un récit polyphonique qui permette de faire cohabiter plusieurs points de vue et lectures sociologiques et humaines.