Je ne rentrerai donc pas dans ce duel à fleurés mouchetés  du  non-dit présupposé signifiant clairement  une ellipse evanescente à effet rétro-actif  contenue  à priori à l'insu de son plein gré dans le discours de tout interlocuteur, fût-il animé des meilleures intentions du monde . Je  tenterai, simplement, sans autre préambule, de vous faire part de  mon inquiétude face aux dégats occasionnés par   la pollution croissante dans nos médias du prêt à penser anglo-saxon et plus spécifiquement  américain. Car enfin c’est être aveugle que  ne pas voir que cette  accusation de viol -sur laquelle  seuls les deux protagonistes  peuvent s’expliquer, ce qu’on attend toujours-  n’est que la partie visible d’un iceberg  de puritanisme pulvérisant  sur son passage  un  esprit critique dont je croyais bien naïvement que  la France disposait de réserves inépuisables. Et, un malheur n’arrivant jamais seul,  des associations féministes la ramènent  en occupant tout l'espace médiatique comme on dit aujourdd'hui, tandis  que le mouvement "Ni putes ni soumises", qui lui,  ne tortille pas du cul, se fait étrangement discret...

 Un viol est un viol et ne comptez pas sur moi,  qui, au dire d'aucuns de ce blog,  suis une incarnation de l'angelisme , pour  faire l’apologie d’un acte  bafouant toutes les valeurs humanistes à la base du  contrat social de  la plupart de nos sociétés occidentales. Ok. Ce préalable étant posé, qu'est qu'un viol?  Les linguistes et plus encore les juristes, doivent continuer d’appeler un chat un chat et  un viol un viol. La plus extrème vigilance s'impose car il y a des années de taule à la clé contenues dans de minuscules  précisions syntaxiques. Encore faut-il  bien définir les éléments de cette infraction que,  depuis Portalis,  notre pays s’honore d’avoir classéau rang  des crimes après avoir pratiqué sans désemparer et sans autre anathème le droit de cuissage seigneurial des romains à la révolution en faisant un large crochet par la carte du tendre. Juridiquement et comme le mot l’indique, le double fait générateur,  sine qua non, du  viol est   l’usage de la violence  pour obtenir la pénétration  (restons en-là, s'il vous plait) en  l’absence de consentement de la personne sollicitée. Le mariage,  pourtant situation juridiquement protégée, ne met pas le mari à l’abri puisque la jurisprudence a admis le viol  entre mari et femme. Cette violence peut être assortie de manœuvres dolosives , de tromperie, d’abus de confiance, d’attouchements, d’exhibition,  d’insultes, de référence à des valeurs culturelles contraires aux droits humains ou d’autant d’autres  concepts juridiques qui peuvent qualifier un délit mais en l’absence de violence et de pénétration certainement pas un crime. Et cette différence n’est pas que rhétorique. Dans le cas d’un délit,  vous passez au tourniquet devant des magistrats professionnels qui connaissent tellement la musique que  procureur et avocats ont  peu chance de leur faire passer passer un basson pour un hautbois.   Rien de cette relative homogénéité des décisions judiciares s’agissant des crimes sounmis à l’examen des cours d’assises. A commencer par  le  tirage aléatoire de  jurés plus accessibles dans l’ensemble  à l’émotion qu’à la raison, ce qui favorise souvent de magnifiques  exutoires populaires . Exorcisme du corps social  qu’a  parfaitement mesuré   le pouvoir en place  puisqu’il veut les généraliser . Notons au passge qu'à cette aune, l'établissement de  la culpabilité d'un prévenu ne pèse pas grand chose , l’essentiel étant que le bon peuple puisse apaiser sa soif de vindicte sur le mis en examen,  ce qui est troujours mieux que sur ses dirigeants.  Surtout, vous pourrez moisir des années en prison sans que  la lecture de l’arrêt qui sera rendu contre vous  ne vous soit d’un quelconque soutien dans votre réflexion s’il vous venait à l’esprit l'idée farfelue de  vous réhabiliter à vos propres yeux. En effet,  vous ne connaitrez  jamais le cheminement de pensée de ceux qui vous ont expédié au fond de votre trou puisqu’à la différence des juges professionnels  les cours d’assises n’ont toujours pas l’obligation de motiver leur verdict. A cet égard, si vous croyiez encore que tout homme a le droit de connaître les raisons pour lesquelles  sa culpabilité  a été retenue, abandonnez vos illusions. Tout cela se déroule  en 2011 et  dans le silence assourdissant des instances européennes des droits de l’homme !

 Plus précisément, sur les bancs de la fac de droit,  lors de notre cours  sur le viol, j’ai remembrance   de ce mot évocateur  auquel  le prof avait eu recours, un mot malheureusement tombé en désuétude puisque je ne le retrouve pas dans le Larousse. Par parenthèse, j’ai toujours été amoureux des mots sans que la perversité de cet amour ne me mène  toutefois aux assises !   Il s’agissait du concept juridique  d’ « efforcement » pour définir le recours à la force.  Il est difficile, à ce point de l’exposé, de s’empêcher penser à la pratique du  mariage forcé auquel seraient encore condamnées annuellement plusieurs dizaines de milliers de nos jeunes concitoyennes des banlieues. La profanation par un mari imposé de par la pression familiale de  ce qu’une femme dispose de plus sacré rentre-t-elle dans le cadre de cet « efforcement » évoqué par ce docte professeur ? Je suis bien content de n’être pas aussi savant que lui  pour pouvoir me prononcer sur un point aussi délicat. Voilà une question  qui n’émeut moins   les  féministes occidentales que le sort de certaine femme de chambre new-yorkaise... De là à en conclure que  selon que vous habitez d’un coté ou de l’autre du  périphérique,ou de l'Atlantique,  dans nos belles républiques  les droits humains sont différents il n’y a qu’un pas que je me garderai bien cependant de franchir puisque je considère avec Cioran que le salut des populations asservies ne peut venir que d’elles-mêmes… surtout tant que les féministes regarderont ailleurs !  Il est vrai que, dans la pureté des principes, admettre que les éléments constitutifs du viol sont réunis dans un mariage forcé reviendrait,  rien qu’en France, et tout autant aux Etats-Unis ,  à expédier chaque année en prison plusieurs dizaines de milliers de maris forceurs et je ne parle même pas des complices familiaux. Et  nos  prisons  sont  déjà archipleines de condamnés pour moins que ça !...

Quoiqu’il en soit, j’aurais bien aimé que dans une émission récente de télé,  l’une de ces féministes auto-proclamées qui éclosent en ce moment comme champignons après la pluie ait eu un mot sur l’urgence d’une action en faveur de  ces malheureuses. Au lieu de cela,  celle-ci,  une brune bon-chic-bon-teint,  avec, sur les dentales, un mouvement étudié de bouche-en-cœur, est venue d’une voix suave et dans un bon sourire nous vanter le mérites d’un nouveau concept , le viol  sans violence  …oui, vous avez bien entendu !  Le viol sans violence, ou le viol en douceur si vous préférez. C'est un oxymore qui fait son chemin ! Linguistes, juristes, à vos postes, la  fratrie est en danger! Car là, croyez-moi,   il a du souci à se faire le séducteur-bonimenteur du dimanche, dans une palette qui va du  latin-lover au charme incandescent au plus  exclu du domaine de la lutte , celui  dont le ticket n’est pas  valable et qui pour tenter désespérément  de plaire  ne peut  compter, lors  les examens de passages amoureux, que sur ses ressources verbales . Ah, ce bateleur de lune, ce faux célibataire qui s’est cru  autorisé à vous  serrer de près parce qu'il avait déniché, Madame, les compliments que vous souhaitiez entendre- et c' est d’ailleurs la raison  pour laquelle vous les avez gobés sans autre examen-  alors que  vous étiez  dans cette zone grise mal structurée qui constitue d’ailleurs  une part non négligeable de nos  copulations ordinaires  où le corps dit plutôt non même si le cœur dit plutôt oui et puis à un moment  c’est l’inverse, on ne sait plus très bien lequel a commencé à flancher le premier! Et vous, bonne pomme,  avez cédé !   Vous vous êtes retrouvée  corps et cœur  empêtrée  dans la toile ourdie par le latin-lover ou le has-been à tête  à tête de rien et voilà qu ' à présent au milieu du gué,  horreur !  vous vous apercevez  que le sourire jocondien du latin-lover cache des chicots  purulents d’où émane  une  haleine pestilentielle. Est-ce votre faute à vous, comment pouviez- vous  imaginer une telle tromperie ? et  ça dure, ça dure, ça n'en finira jamais, chaque seconde  revêt  des couleurs d’éternité ! Maintenant, c’est le bouquet! Ce con puant et gluant prend à présent vos gesticulations  et vos cris désespérés pour cesser le massacre commme une manifestation ultime  de plaisir. Et si c’était tout ! Mais, non ! Il vous faudra encore  boire le calice jusqu’à la lie, comme s’il ne suffisait pas d’avoir servi de fosse d’aisances  aux bas-instincts du porteur de chicots . Mais comment est-ce possible ?  Moi qui maitrise tout, vous dites-vous,  ce n'est pas ma faute, je n’ai pas pu me gourer de façon aussi abyssale sur mon propre désir ! et  tandis que vous faites semblant de dormir  après vous être brossé les dents pour tenter, en vain,  de chasser de votre bouche et de votre esprit les miasmes de son haleine, voilà-t-il pas  que ce fumier de latin-lover ou de ticket périmé  se précipite vers la porte pour rejoindre sa femme  sans même vous dire au-revoir ! Beurk !    Alors, à cet instant précis la voie est tracée pour le règlement de comptes ! Car, heureusement , aujourd’hui, grâces aux luttes courageuses des générations de celles qui nous ont précédées,  ce genre de  méfait n’est jamais perdu. Vous tenez  maintenant un violeur non violent entre vos griffes! Rejoignez l’association. Prenez le temps de réfléchir. Il n’y a plus de délai de prescription  pour le viol sans violence ! On s’occupe de tout. L’association dispose quasiment  à demeure d’ une avocate  hyper-pointue. D’aussi  belles  promesses dans une bouche abritant de tels chicots ne sont-elles pas la marque irréfragable d’une manipulation, d’une violence douce ? Vous ne saviez plus où vous en étiez ?  Lui, l’ordure,   savait parfaitement qu’il était en vous, je vous assure !  Il y a forcément eu des   manœuvres dolosives pour parvenir à un tel résultat,  puisqu’à présent avec ses chicots ou sa dégaine de has been qui n’a jamais été personne,  il vous dégoûte à un tel point que vous n’avez pu qu’être à des années-lumière  d e l’ombre d’une ébauche de désir  pour ce bouc répugnant ! Donc  vice du consentement,  donc viol, donc, crime, cqfd !  Convocation au commissariat, non,  Monsieur, il n’y pas besoin de coups, ni de détenir une autorité sur la plaignante.Qu’est- ce que vous croyez,  faut vivre avec votre époque,  nul n’est censé ignorer la loi.  C’est la nouvelle loi féministe, vous n’avez peut-être pas eu de cours au Lycée  sur le le viol sans violence . C'est dans tous les programmes.? A quoi ça sert qu’on y anime avec le divisionnaire des séances  de prévention alors? Non Monsieur, là  vous confondez  avec le harcèlement. On vous accuse d’avoir été lourd de boniments pour parvenir à la pénétration, oui,  seulement à la fellation si vous voulez, mais c’est le même tarif.  Vous dites qu’elle  aurait pu vous provoquer des dégâts  de nature à mettre en péril votre paternité future si elle n’avait pas été d’accord ? Oui, peut-être, mais vous êtes un homme et un homme ça fait fait peur aux femmes que voulez-vous, c’est dans les gênes. Vous êtes moins corpulent qu’elle ?  Sans doute, mais  l’ascendant psychologique, qu’en faites-vous ?  Bon, vous expliquerez tout ça aux jurés.  La preuve qu’elle n’était pas d’accord, cher monsieur, c’est qu’elle se plaint.  Ça s’est passé il y a seize et vous n’êtes pas vraiment sûr de vous souvenir complétement de cette soirée précise?  Ça laisse rêveur sur les autres ! Vous dites que vous buviez comme un trou à cette époque  et que des joints circulaient ? C’’est  étrange, ce n'est pas ce qu'elle dit. De toutes façons, je vous conseille de le garder pour vous, ce serait plutôt une circonstance aggravante. Depuis, vous vous êtes marié et vous avez deux enfants ? La belle affaire ! Cher Monsieur, cette dame était mineure à l’époque des faits.  Vous me dites que vous ne sauriez même pas la reconnaître : Une femme avec qui vous avez couché ! Hé bien bravo, bonjour le respect ! Là vous aggravez votre cas ! Il faut comprendre la fragilité de cette personne. Vous l’avez démolie, c’est clair.  Seize ans après les faits, cette dame a commencé une analyse et cette  plainte est la seule manière pour elle de retrouver l’estime de soi. C'est une démarche courageuse. L'estime de soi, ça n'a pas de prix.  Vous  aviez 23 ans  et  maintenant vous en avez  39 . Ce n'est pas un argument recevable.  Les délais de prescription ont été rallongés vous savez. .Ben oui, l’influence protestante , l’oubli des offenses lié au temps, la prescription,il n’y a que chez les catholiques que ça marche. On se repent, on se confesse on est pardonné et ça remet les compteurs à zéro. Le Livre, c’est œil pour œil, dent pour dent ! Vous savez, cher Monsieur,  le viol sans violence pour constituer un dossier,  on imagine pas comme c’est reposant et c’est  du pain bénit pour les statistiques de la police. Plus de juge d’instruction, plus de blabla ! Pas besoin de coups, ni de certificat médical pour fonder une plainte. C'est pas beau ça, la rationalité de cette administration française que le monde nous envie? Une simple plainte et direction la case prison, direct… Combien de temps avant de passer aux assisses ? ça dépend , disons entre un et deux ans  si les magistrats ne font pas trop grève .  Après,  pour  le verdict faut compter une moyenne entre cinq  et dix anx , ça dépend.  Avec les remises de peine, vous ferez trois à quatre ans  et encore. Maintenant, si  vous reconnaissez les faits et adressez une demande de pardon à la victime, les jurés auront la main moins lourde. Quel avocat avez-vous pris ? Ah!  la joie des beaux procès, des grandes messestélévisuelles pour pas un sou de droits de retransmission. Non, non, non saint Kafka n 'est pas mort,  tant qu'on b... encore! (coda)

Entendez- vous sur nos  boulevards hurler ces  hordes gesticulantes derrière ma féministe bouche-en-coeur. Non mais, salauds, on va vous apprendre à nous respecter !  La guerre des sexes est déclarée et  elle nous arrive d’Amérique ! Les ricains, on avait pris l’habitude de les voir débarquer pour nous libérer mais là ce sont  les corsets  qu’ils nous font ressortir  de la naphtaline ! La boite de Pandore est ouverte et le couvercle n'est pas près de se refermer! Pas une semaine ne s’écoule sans que la presse ne sorte un nouveau viol qu’une présumée victime tenait au chaud dans un placard depuis des semaines, que dis-je, des  mois, des années! Et comme pour un vin de garde avec le temps les éléments de la plainte se bonifient; Si la plaignante n'a pas osé l'évoquer depuis des années, combien  il doit être profond son traumatisme!  Haro sur le baudet! Tous aux abris, les gars ! J’apprends ainsi  que  certains palaces  s'équipent    déjà de boutons anti-panique à l’usage des femmes de ménage. ..Le jack-pot ! Vive l’Amérique !  Le biseness, il  y a que ça de vrai ! A  combien de fric et d’années de prison peut  se négocier  l’appel  d’une femme de ménage en  détresse?  Aux tarifs qui circulent dans les médias,   on peut craindre une explosion, que dis-je un tsunami, de vocations ancillaires.  Maman, j’ai peur ! Comme je l’ai dit , avec ses insuffisances régulièrement pointées du doigt dans la grande  la loterie de  ses cours d’assises  la française n’est peut-être pas une justice de rêve, mais on ne peut qualifier d’exhibitionniste un système inquisitoirecomme le nôtre  qui répartit  cahin-caha, peu ou prou,  la même pénurie entre le bas et le haut de l’échelle. Tandis qu’avec  avec son système accusatoire privilègiant les  riches pouvant payer les cabinets qu'il faut avec leur ribambelles de  détectives  privés,   l’américaine est à coup sûr un  cauchemar qui  ne fait qu’accroitre le gouffre entre le haut et le bas de l’échelle sociale. C’est pourtant le  choix retenu par nos gouvernants – mais après tout, nous les avons élus !- de se délestant du  coût de l’instruction à charge et à décharge pour tous.Selon que vous serez puissant ou misérable les jugements de cour vous rendront blanc ou noir, observait La Fontaine. L'Amérique, bientôt suivie par la France, en est restée aux temps de Louis  XIV. Saluons le progrès.Vous avez dit fracture sociale ?  

Finie la présomption d'innocence dont pouvaient se prévaloir depuis un demi-millénaire les batifoleurs de la carte du tendre! Et je ne parle même pas du mariage  qui terme d'une construction jusrsprudentielle insidieuse, lente certes, mais inexorable, ne vous protège plus des accusations les plus outrées. Sauf donc à renouer avec les seules amours platonniques, il devenu urgent  d’organiser  la  riposte en prenant  modèle sur les  agents immobiliers qui,  avant  toute visite,  face aux pervers de la radinerie,  ont banalisé l’usage du carnet de visite à souches à contresigner en double exemplaire dont l'un est remis à chaque partie avant toute prestation. Les jurés se contenteront –t-il d’une signature unique  sur ipod comme les livreurs de chronopost ?  Je ne m'y fierais pas  en raison de la persistance  des fraudes informatiques. Au surplus,  au regard d’un risque qui se calcule en années de taule on ne recommandera  jamais assez d’être extrêmement   précis  dans la description des  prestations à venir au point de ne jamais  confondre pourpoint et haut de chausses ainsi que Molière nous a déjà mis en garde. Et ce n’est qu’une étape ! Une fois les partenaires d'accord sur les rythmes et  les autres modalités de l'exercice,  conviendra-t-il  encore  d’opter pour le bon carnet à souches. On imagine mal en effet que des pratiques dont ma pudeur naturelle m’interdit de faire ici l’inventaire sur ce blog à la portée des familles et qui sont  à  jamais  bannies par la plupart des religions révélées se retrouvent reportées sur le même carnet que celles à présent admises par beaucoup d’agnostiques. Ce ne sera pas non plus faire montre d'une excessive prudence que de ne pas faire l'économie, avant que les athéniens s'atteignent, et même pendant,  à intervalles régulier, d'une  séance de signature subsidiaire, de manière à vérifier dans chaque recoin  du process amoureux que le protocole de consentement  n'a pas été vicié par diverses sources comme  par exemple la survenance de stimuli extérieurs indépendants de votre volonté tels qu'aboiements de chiens, bruits de klaxons etc...   Un vrai casse-tête, quoi , mais si vous préférez dix ans de taule, à votre guise, après ne venez pas vous plaindre !

Je rigole, naturellement, crois-je utile de préciser pour les mal-comprenant. Quoique… comme aurait dit Raymond Devos . Tiens, voilà un funambule des mots qui n’a pas été remplacé et en semblable occurrence  la gouaille d’un Coluche n’eût pas été de trop. Les rares humoristes qui avaient quelque chose d'original  à dire ont été privés d’antenne  pour l’exemple par l'actuel pouvoir. C’est assez réussi.  Ceux qui restent  ont si peur d’ un pet de travers  qu’ils sont bien gentils, tout dociles, tout mignons devant leur écuelle, braves toutous enchainés à des chaines télévisuelles qui n’ont jamais si  bien bien porté leur nom. Dans ces conditions,  le souffle  de mai 68 n’est même plus une brise et  derrière  bouche en cœur, le temps s'annonce radieux pour les puritains.Ce monde m'emmerde.  Honte sur nous ! Cohn-Bendit, où es-tu ?