..................................
..................................
Il est là, la tête penchée
Le dos voûté
Les bras pendants
Assis sur son banc
Il ne comprend l'ire
Qui sur lui s'abat
Il voudrait leur dire
Mais, il n'ose pas
La pluie d'accusations hurlantes
lancées par ses sycophantes
Le déchirent comme un drap
Il tremble, joint les mains et les bras
Il a dû faire une grosse bêtise
Peut-être provoqué un accident
Il craint qu'on lui dise
La teneur de son châtiment
Bien sûr, il est tombé dans la boue
Bien sûr, il ne tenait plus debout
Bien sûr, ils trouvaient ça marrant
De le voir imbibé, ridicule et tremblant
Mais il ne demandait qu'un bras tendu
Pour sortir de ses rêves perdus
Ce bras ! il l'a reçu, en traître derrière l'échine
Comme quelqu'un qu'on assassine