Partir, dit-elle…
Partir, peut-être
Partir, pourquoi ?

Exister par nécessité
Sous l’apparence euphorique
De beautés idéales
D’iles arrimées à un futur insatiable

Désirs répétés d’être
Sans attendre les souvenirs languissants
De passés trop éblouis

Vivre l’indissoluble légèreté
D’un destin présent
Relu chaque matin dans les feuilles de ceylan

Partir d’un pas rétif et obstiné
Enracinée dans l’émotion intense
D’une page si bien contournée

Partir vers les aubes illuminées
Par l’humanité flambeuse
D’un nouvel aujourd’hui

5 juillet 2005