deux chênes déployaient jusqu'à l'automne
très bas leurs feuillages

Il y avait là venus d'autres automnes
des milliers de brindilles mortes
des insectes en errance dans une herbe jaunie

Tout un monde qui nous échappait et conversait
par scintillements et tendresses de racines


Publié avec l'aimable autorisation de l'auteur.
Georges BONNET, Un ciel à hauteur d'homme, L' Escampette Editions Poésie 2006