Thème de l’année : « Quand la fiction s’empare du réel »
Thème du jour : Poser son fait divers, suite…

 

Séance du jour : 

Expliquer au groupe son projet d’écriture, lire un extrait, recevoir les questions et remarques du groupe.

Rappel séance précédente toujours en cours : « À partir d’un fait divers choisi personnellement, réfléchir ensemble à la question du réel et de la fiction, et chercher dans cet évènement réel ce qui servira de base à notre écriture de fiction individuelle : quels éléments peuvent servir de support à l’imaginaire ? Expliquer son choix au groupe, puis envisager des pistes d’écriture. Quel point de vue ? quel mode d’énonciation ? quel type de récit ? quels arrangements avec la réalité ? »

 

Écriture :

  • Avancer dans sa nouvelle, pour celles qui ont commencé. Démarrer pour les autres.
  • Partager son début de texte avec le groupe, écouter ses réactions.
  • Continuer son début de nouvelle en précisant son énonciation.

 

Pour la séance prochaine : Continuer / terminer sa nouvelle

 

Quelques lectures : 

Quelques prix :

  • Prix Goncourt : Mohamed Mbougar Sarr, La plus secrète mémoire des hommes (un périple à travers la littérature, Paris, Buenos Aires, Dakar qui pose la question de la place de l’écrivain)
  • Prix de Flore : Abel Quentin, Le Voyant d’Étampes (la question du wokisme, de l’antiracisme exacerbé qui se retourne contre lui-même, une forme de bienpensance)
  • Prix Médicis : Christine Angot, Le voyage dans l’Est (plongée dans l’inceste à partir des désirs contradictoires, de la pression intériorisée)
  • Prix Renaudot : Amélie Nothomb, Premier sang (autobiographie fictive de son père, retour sur une éducation particulière, une tribu affamée mais vivante)
  • Prix Femina et Goncourt des Lycéens : Clara DupontMonod, S’adapter (l’autrice adopte un point de vue intéressant, celui des pierres, pour tracer le parcours fictif de trois frères et sœur à la présence d’un enfant inadapté)

Et aussi :

  • David Diop, La porte du voyage sans retour (un roman situé au XVIIIème siècle, entre le destin d’un botaniste, la traite négrière, la « liberté » de sa fille)
  • Charles Pépin, La joie (roman de 2014, calqué sur la trame de l’Étranger de Camus, une réflexion sur la responsabilité face aux évènements, la joie, le bonheur)
  • Catherine Cusset, La définition du bonheur (roman qui croise deux points de vue de femmes, « À travers l’entrelacement de leurs destinées, ce roman intense dresse la fresque d’une époque, des années quatrevingt à nos jours, et interroge le rapport des femmes au corps et au désir, à l’amour, à la maternité, au vieillissement et au bonheur. »)