Thème de l’année : « Quand la fiction s’empare du réel »

Thème du jour : Courrier du cœur, répondre, parodier…

 

Séance du jour : À partir d’un exemple choisi parmi quelques « courriers du cœur » distribués, s’emparer d’un petit moment de vie pour répondre à la « détresse » exprimée, puis rédiger une demande au courrier du cœur de manière parodique. Quatre exemples sont distribués, avec des problématiques différentes, deux écrits par des hommes, deux par des femmes. Ces exemples sont tirés de numéros de Nous Deux depuis deux mois. 

 

Écriture 

  • Dans l’exemple choisi, repérer la problématique traitée (âge, sexe, type de préoccupation) ; ces problématiques peuvent être discutées collectivement.
  • Choisir un angle de réponse, un ton, un style d’écriture (qui doivent définir le mode d’intervention du répondant).
  • Partager sa réponse avec le groupe.
  • Rédiger un courrier du cœur sur un thème de son choix sous une forme parodique.
  • Partager avec le groupe.

 

Pour la séance prochaine :

  • Après avoir réfléchi ensemble durant la séance à la question du réel et de la fiction, rechercher un fait divers, un évènement réel qui servira de base à notre écriture de fiction individuelle. 
  • Repérer dans ce fait réel les éléments qui peuvent servir de support à l’imaginaire.

 

Quelques lectures : (revue de romans lus sans forcément de rapport avec le thème)

  • Claire CastillonSon empire (l’emprise vue par la fille enfant puis ado de la mère sujette)
  • Maud Ventura, Mon mari (une femme qui se persuade d’être amoureuse tout en montrant le contraire, revirement final, drôle)
  • Jean-Michel Guenassia, Les terres promises (suite de la saga Le Club des incorrigibles optimistes)
  • Tanguy Viel, La fille qu’on appelle (une jeune femme au milieu des intrigues politiques)
  • Lydie SalvaireRêver debout (quand la narratrice interpelle Cervantes sur son Quichotte)
  • Mohamed Mbougar Sarr, La plus secrète mémoire des hommes (un périple à travers la littérature, Paris, Buenos Aires, Dakar qui pose la question de la place de l’écrivain)
  • Pierre Darkanian, Le rapport chinois (un Bouvard et Pécuchet contemporain)
  • Kazuo Ishiguro, Klara et le soleil (le clonage humain par des robots humanoïdes vu par l’une d’eux)