Je n’arrivais pas à saisir son comportement. Bien sûr il bavardait beaucoup et son origine d'Afrique du Nord aidant, comme il parlait avec les mains... le travail n'avançait guère.


Comment faire pour le piéger, car pendant mes absences, il perturbait énormément l'équipe.


L'aubaine ! La direction décidait de m'attribuer un second, à choisir dans mon équipe. Faisant fi de la capacité de nombreux bons éléments de l'équipe et surtout pour avoir la paix avec ce " sujet " je prétextai près de la direction que ce perturbateur était un bon élément et j'usai de ma mauvaise foi en le nommant second responsable pour avoir la paix...


Mais ce cas de conscience ne me convenait guère auprès de mes collaborateurs qui ne me comprenaient plus... J'avais botté en touche en pensant que de cette manière j'éliminais le ver dans le fruit... Las ! l'équipe se décomposa lentement et devenait morose sous les excès d'autorité de ce nouveau chef qui profitait de mon absence pour diriger à sa guise plus que professionnellement. (J'étais pris à mon propre piège : croyant calmer l'intrus, l'effet se fit inverse !)


Comment faire et comment rétablir mon erreur... Là encore ma mauvaise foi entre en jeu : constatant une erreur de travail en mon absence (assez bégnine), je nommai aussitôt un autre responsable à sa place... sans tambour ni trompette ! Je n’étais pas très fier de ces diverses interventions, surtout que tout le monde avait deviné la stratégie...


Faute d'avoir sanctionné un perturbateur, je me suis englué pour me donner bonne conscience...