Nous sommes dans la phase de pause, dans ce temps réparateur qui permet de recharger les neurones et de reconstituer ses réserves d’idées.
J’ai voulu écrire sur le vent, mais il a tout froissé mes mots
Et s’est perdu le fil du temps
D’un brin de roseau j’ai tracé mes pensées sur l’onde,
Le courant ne m’a pas laissé le temps de relire
Tout était parti à vau-l’eau
D’un regard j’ai tagué mes désirs sur un cumulo-nimbus
Mais il s’est évaporé avant que je n’aie fini
Et m’en suis trouvé fort marri
J’ai laissé mes rêves et mes mots dans ta tête…
Quand tu as fermé les yeux, il en est resté leur souvenir
C’est si tendre une histoire d’amour qui dure
Sur la surface vierge de la dune j’avais calligraphié le mot liberté
La tempête de sable a tout effacé et le message sera oublié
Les vagues n’ont rien laissé des rêveries
Que d’un pied mouillé j’avais patiemment dessinées sur la plage
Elles l’ont fait en longues caresses, mais le résultat fut le même
Le grand miroir strié d’écume ne reflétait plus que le ciel
Sur la page le crayon crisse ou le clavier tintinnabule
Les mots défilent…Traquant l’histoire…Fouillant l’imaginaire
Explorant les nouveaux versants de la culture musicale
Jonglant avec les dix mots de la journée de la langue française
Se remuant les méninges pour y dénicher d’éventuels chevaux de Troie
Nous entrainant dans ce qui était le monde de notre enfance pour y décrypter les contes et venir apporter notre modeste contribution à cette longue cohorte.
Espérons que nous serons nombreux au retour des douceurs d’automne
Pour reprendre le fil interrompu
Encore merci à tous pour ces instants de réflexions, de concentration, et de rires, c’est si beau de voir émerger une idée et d’en attendre l’épanouissement avec impatience.
Surtout grand merci à Viviane qui veille à ce que nous ne nous contentions pas des chemins de traverse, et qui nous pousse dans nos retranchements !
Dominique. Juillet 2010