Toi, rencontré au hasard prometteur
D’incertaines quiétudes,
Que n’as-tu d’idéal que l’espoir d’être moi ?

Toi, rêvé chaque jour dans ton altérité
Aux accents mélodieux,
Que n’es-tu l’idéal que je puisse palper ?

Ta langue me ressemble
Vibrante de ton corps aux couleurs voyageuses

Ta langue m’ensorcelle
Rocailleuse et fruitée d’ambroisies apatrides

Autre, qui es-tu ?
Inquiétant si tu fais masse
Déroutant si tu te découvres
Mon semblable si tu me parles

La tolérance te réduit aux marges
Où le respect te ferait vivre,
Toi, l’autre que j’aurais pu être...

Viviane Youx, 7 mars 2008