Thème de l’année : « Imaginer-raconter »

Thème du jour : Relations interpersonnelles. Et c’est mardi.

 

Séance du jour : Le travail de cette 6ème séance s’appuie sur la séance sur le dialogue pour travailler les relations interpersonnelles.

Quand les personnages parlent dans un récit – ou ne parlent pas – que disent-ils, que taisent-ils ? Que disent leurs mots, leurs silences de leurs relations interpersonnelles, et des relations sociales construites en arrière-plan ? Quels choix ? Quels non-choix ?

Nos personnages parlent pour faire avancer l’action en cours, sous différentes formes, dialogue, discours rapporté, narrativisé, intérieur. Comment intègrent-ils leur parole dans la narration ? 

Notre personnage/narrateur doit insérer cette phrase : « Et c’est mardi. » dans son récit. 

Cette phrase est extraite de La deuxième femme de Louise Mey p. 48 : « Mais ce matin, quand le réveil sonne, elle trouve que c’est trop tôt. Et c’est mardi. Elle trouve cela inadmissible. […] Le temps devrait savoir s’adapter à nos tempêtes intérieures, suivre le rythme de nos écroulements privés, de nos catastrophes individuelles, mais non, et c’est mardi. Ça ne rime à rien, c’est presque insultant, mais c’est quand même mardi. C’est la première chose qui lui vient en tête, cette colère contre le jour qui se lève tout de même, déplacé, sans-gêne. »

 

Lecture des textes commencés : retour du groupe sur les essais, ébauches…

 

Écriture 

  • Revenir en échange collectif sur cette question du dialogue, des différentes formes de discours. 
  • Soit continuer un texte commencé, soit démarrer un texte nouveau.

 

Pour la séance prochaine :

  • À la prochaine séance chacun·e lira son texte (ou une partie) au groupe, et dira ses essais, ses hésitations, ses doutes…

 

Quelques lectures : quelques romans lus

  • Louise Mey, Petite sale (Une petite fille disparait alors qu’elle est sous la garde de la bonne, une plongée dans un univers de pouvoirs à la campagne à la fin des années 60)
  • RoudaLes mots nus (Plongée dans le monde des quartiers, de la prison, des mots qui sauvent)