Thème de l’année : « Imaginer-raconter »

Thème du jour : « Quel brouillard ce matin ! »

 

Séance du jour : Le travail de cette 3ème séance porte sur la parole intérieure (à continuer en 4ème séance).
La parole intérieure prend plusieurs dénominations : langage intérieur, monologue intérieur (plutôt utilisé en stylistique romanesque), discours intérieur (plutôt utilisé en psychologie). « Le monologue intérieur est […] le discours sans auditeur et non prononcé, par lequel un personnage exprime sa pensée la plus intime, la plus proche de l’inconscient, antérieurement à toute organisation logique… »
 (Edouard Dujardin).

Comment faire de ce dialogue interne un procédé narratif ? Comment notre personnage peut-il suivre le cours de sa conscience et l’insérer dans la narration ? 

Notre personnage/narrateur doit insérer cette phrase : « Quel brouillard ce matin ! » dans son monologue intérieur.

(Notre atelier d’écriture narrative s’inscrit cette année sous le signe de l’imagination. Nous écrirons bien sûr un ou des récits, avec des personnages, un ancrage dans un lieu, une époque, mais en nous laissant guider par notre imaginaire. Nos personnages, lieux, pourront bien sûr s’inspirer de la réalité, mais nous essaierons au maximum de laisser parler notre imagination.)

 

Lecture des textes commencés : retour du groupe sur les essais, ébauches…

 

Écriture 

  • Brouillard, remue-ménige, échange collectif, perspectives narratives. 
  • Soit continuer un texte commencé, soit démarrer un texte nouveau..

 

Pour la séance prochaine :

  • A la prochaine séance chacun·e lira son texte (ou une partie) au groupe, et dira ses essais, ses hésitations, ses doutes…

 

Quelques lectures : quelques romans lus ; le 1er utilise le dialogue intérieur

  • Javier MaríasSi rude soit le début (une plongée dans la vie d’une célébrité du cinéma, son rapport au franquisme, sa vie de couple, vue par l’œil et la voix du secrétaire-narrateur)
  • Juan Gabriel Vasquez, Une rétrospective (sur la vie d’un Colombien d’origine espagnole formé à la doctrine et discipline maoïste en Chine ; un beau parcours du XXème siècle)
  • Joseph Incardona, Derrière les panneaux il y a des hommes (entre polar et roman social)
  • Stéphane Carlier, Clara lit Proust (émancipation sociale d’une coiffeuse par la lecture)