Thème du jour : Développer à partir d’un incipit…
Séance du jour : Sortir des problématiques sanitaires, économiques et existentielles actuelles par la création. Nous travaillerons à partir du début de la première phrase de Histoires de la nuit de Laurent Mauvignier. Nous analyserons chaque élément de la phrase pour dégager les possibles qu’il peut contenir, ceux que chacun·e d’entre nous inventera, imaginera, retrouvera pour construire une histoire.
« Elle le regarde par la fenêtre, et ce qu’elle voit sur le parking, malgré… »
Cette phrase sert d’inducteur, d’embrayeur. Elle constitue un début à poursuivre après s’être posé les questions induites par les différents mots ou groupes : Elle – le – regarde – par la fenêtre – ce qu’elle voit – sur le parking – malgré. Nous échangerons sur ces mots et groupes de mots pour dégager leur force suggestive.
Écriture :
- Une nouvelle d’au moins 800 mots / 5000 caractères environ, ou la suite d’un récit au long cours.
- Un narrateur / une narratrice : il ou elle dit « Elle », il n’est donc pas le personnage, mais nous choisissons le point de vue qu’il adopte, intérieur, omniscient, extérieur.
- Deux personnages caractérisés par leurs actes, leurs paroles, la description.
Quelques lectures :
- Laurent Mauvignier, Histoires de la nuit
- Marie Ndiaye, La vengeance m’appartient
- Sandrine Collette, Ces orages-là
- Véronique Olmi, Les évasions particulières
- Mathias Enard, Le banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs
- Hervé Le Tellier, L’anomalie
- Fabrice Caro, Broadway
À suivre…