Séance du jour : « Je vous l’avais bien dit ! » Nous connaissons forcément un ou une de ces défaitistes, déclinistes, qui se plaisent à réinterpréter les faits, à colporter des rumeurs. Notre récit en met en scène un ou une, en inversant la situation par une pirouette comique.
Rappel sur les effets comiques :
- Le comique de gestes (chutes, coups, répétition…)
- Le comique de mots (accents, langues étrangères, difficultés d’expression, lexique personnel…)
- Le comique de situations (rencontres imprévues, quiproquos, scènes convenues, scènes inattendues)
- Le comique de caractère (travers d’une passion individuelle, un trait de caractère)
- Le comique de mœurs (travers sociaux)
Le comique repose souvent sur des ruptures dans le texte, qui permettent des répétitions, ou de faire émerger des inattendus. Il peut viser clairement à faire rire, comme dans la farce, ou à faire sourire…
Contraintes :
- « Je vous l’avais bien dit ! » doit trouver sa place dans le récit.
- L’effet de comique doit être intégré dans le récit, ou constituer le cœur du récit.
- Une pirouette comique doit être intégrée, soit au cours du récit, soit comme chute comique.
Quelques lectures à partager :
- Mathieu Falcone, Un bon samaritain
- Gauz, Debout payé
- Pierre Raufast, La fractale des raviolis