Thème du jour : Quand raconter nous met face à nos valeurs

 

Séance du jour : « Si tout jugement de valeur est soumis aux circonstances, ne finit-on pas par s’accommoder de tout, pourvu que cela se passe chez les autres ? » Cette phrase de Tzvetan Todorov, qui vient de décéder, au début de La Peur des barbares (Laffont 2008, p. 29), nous interroge sur l’universalité, ou relativité, de nos jugements de valeur. Nous nous sommes tous trouvés témoins d’une situation que cette phrase fait résonner ; nous la racontons en la fictionnalisant, ou nous imaginons, à partir d’une situation vécue, une fiction qui donne sens à cette phrase.

Dans la séance du mois dernier, j’écrivais : « Revenir au récit, à l’histoire… Raconter une histoire, pas seulement pour se distraire, passer le temps, mais parce que le récit distancié, fictionnalisé, permet de donner du sens, mettre de l’ordre dans un monde éparpillé. Raconter des histoires pour comprendre le monde, pour se faire comprendre, pour se dire. […] Observer, voir les détails qui permettent de saisir l’essentiel. » Nous reprendrons cette idée récit qui donne du sens, illustre un jugement de valeur.

 

Lectures :

-       Lecture de nos textes publiés ce mois-ci, sans dépasser une page et demie, pour ne pas alourdir la séance.

-       Proposition de quelques romans à lire.

 

 

Écriture :

-       Partir d’une situation qui illustre la phrase de Todorov…

-       Démarrer un récit qui doit faire interagir plusieurs personnages dans un contexte spatiotemporel.

-       Qu’est-ce ce récit nous dit sur le personnage, sur le monde ?

-       Minimum 3000 caractères espaces compris (une page et demie environ). Maximum 7000 caractères espaces compris (trois pages environ).

 


Prochaines dates : 1er mars – 12 avril – 17 mai – 14 juin