Retour sur les textes reçus dans le cadre de la "Lettre à un(e) inconnu(e)".
Questions, propositions de réécriture, de prolongement avant la publication.
Thème du jour, pour continuer la "Lettre…" : "Le début d'une attente"
Texte d'appui : extraits d'une "Mythologie" de Philippe Delerm "Le téléphone portable", publié dans Nouvelles Mythologies, sous la direction de Jérôme Garcin, Points Seuil (p. 51-53).
Après lecture orale de la "Mythologie", plusieurs phrases seront proposées pour servir de déclencheur ; plusieurs peuvent être utilisées, ou seulement une, au choix. L'objet-support peut être modifié.
"Il n'y a plus de vie où il ne se passe rien. La preuve : nous avons un téléphone portable"
"Qui est heureux ? Celui qui attend quelque chose, ou celui qui n'attend rien ?"
"Un message, un texto. Et rien, parfois. Ce rien-là n'est pas un contrat de béance, mais le début d'une attente."
"Il invente à la fois notre angoisse et le pouvoir de la dissiper. Est-il si réconfortant de manifester la persistance d'un aveu ? Il va se passer quelque chose. Il doit."
Nous articulerons ce "début d'attente" à notre "lettre à un(e) inconnu(e), en tenant compte :
- du cadre temporel et géographique déjà posé
- du statut du narrateur, ainsi que de l'inconnu(e) et de ses relations avec le narrateur
- du ton employé par le narrateur ; le registre dans lequel il se situe ; le style d'écriture qu'il emploie en fonction de ses caractéristiques et du cadre spatiotemporel
Pour donner un peu de piquant à notre "attente", nous pourrons utiliser quelques-uns des dix mots de l'année sur le thème "À la folie" : ambiancer – à tire-larigot – charivari – enlivrer(s') – faribole – hurluberlu(e) – ouf – timbré(e) – tohu-bohu – zigzag