jupes courtes au ras de l'œil
les années meurent à notre insu

Restent les jacasseries des idées folles
les coquillages où l'oreille se réveille
des souvenirs déboutonnés que l'on fait
refleurir

Des regrets en pélerinage
quelques espoirs en équilibre
comme une échelle ou un chapeau


Publié avec l'aimable autorisation de l'auteur.
Georges BONNET, Un ciel à hauteur d'homme, L' Escampette Editions Poésie 2006