Ils cernaient tous d’étranges teufs sans bien comprendre.
L’impossible des cœurs s’y retrouvait.
Pêle-mêle, des enfances fanées, des angoisses de désert et des peurs de la cendre.
Les amants de Marie-Jeanne brûlaient d’envie.
Le diable venait dealer.
Dieu laissait faire.
À croire qu’ils étaient de mèche.
Des mensonges d’éternité se propageaient librement.
On circulait entre chiennes et louves.
Certains préféraient s’enfuir à temps par des toits de braise.
Mais beaucoup s’attardaient à chercher un rêve de la veille.
D’une fois sur l’autre, ils oubliaient les sorcières du petit matin.
Celles qui viendraient balayer cet après sabbat jonché de masques.
Peau d'âme (Jean Roulet)
mercredi 2 juillet 2008. Lien permanent Poèmes