Mélissa qui à ses périls et risques
Au kiosque à musique de Saragossa
Ses faux cils lisse que Mona plissa

Un persan sans père, par hasard , Misère !
Dans le vase versa l’amère eau de mer
Rose s’en avisa et sous sa visière,
Sinistre et sévère, le dévisagea

La sotte Elisa du pont soupira
Eludant l’idée du touchant tracas
Que lui fit Lucas quand la reluqua
Et puis tout à trac s’électrocuta

Au fil du rasoir il se suicida,
Subrepticement, pendu détendu,
Laissant son sosie sens dessous dessus,
De ses incessants soucis s’esquiva

Aude avec audace alors mit la dose
Le rosé salace dans le vice versa :
Assise passive, lascive Ophélia,
Du fané sofa , soudain s’affaissa

Sophia six cent fois au lasso se fia,
Mais ne se méfia quand se défila
Le frêle écheveau de cheveux de lin
Qui à la solive la ficelait

Ce qu’Isa osa en robe mimosa
Seule Aude, finaude, le subodora :
La souris s’assit sur le lit sali
Et du pote Harry tâta l’otarie !

La Claude, pataude, s’en avisa,
Et décoda tout ce qui se passa
Puis en s’étouffant soudain s’esclaffa :
En body de soie, ce dandy déçoit !

Patraque, Patrick, tout à coup, craqua,
De Manou rêva, amorça l’hypnose,
Mais se ravisa quand Ida morose
A sa porte ,Aïe ! patatras ! toqua

Hélas le caniche que Sarah troussa,
Posa en hommage dans son verre à dents,
Pour Eve pas sage, un sonnet à serpents
Délice insipide qu’Elie palissa ;

Divine Diva cesse ces sottises
Et reprends tantôt trilles et vocalises
Laisse aux grands les jeux de maux illusoires
Et viens-t’en plutôt finir tes devoirs !

Ce qu’ôta l’Andalouse ce soir-là
Ni Lou ni Lison ne nous le narra !