La longue nuit s’affaire
A la douce illusion du bonheur
Matins glacés givres moroses
De nos idéaux piétinés
Par l’indifférence du temps qui court

Les petits jours de nos lendemains de rengaine
Enchantent-ils toujours
Nos cœurs fatigués de croire
Réveils douloureux de nos mythes
Ressuscités d’un coup de baguette
A peine amortis dans leur chute

Traquer pourtant des preuves de notre humanité
Dans chaque étoile qui s’allume
A chaque tournant des vérités
Trop certaines pour être chevillées
Au cœur de nos rêves

Le vent soudain affole la guirlande
Gracile de nos croyances furieuses

Viviane

24 décembre 2005